Malgré l’accord quasi unanime des partis flamands, du côté francophone, tant le MR que le PS s’opposent à la réduction significative de leur financement. Par conséquent, aucune avancée n’est observée dans ce dossier.

• Ceci est révélateur de la « réforme politique », initialement prévue dans l’accord de gouvernement de la Vivaldi. Il en va de même pour des sujets tels que les indemnités de départ des parlementaires ou les rémunérations spéciales pour des fonctions particulières à la Chambre, telles que les présidents de commission, les membres du Bureau, ou pire, les questeurs (qui sont purement symboliques) : toutes ces discussions semblent piétiner et risquent de ne pas être réformées pendant cette législature.

• Un fait très révélateur : la Commission du Règlement, chargée de réguler ces questions, n’a pas atteint cette semaine la majorité nécessaire pour se réunir. Selon des sources internes, le fait que la présidente de la Chambre, Eliane Tillieux (PS), ait rarement convoqué cette commission durant cette législature, et à des horaires peu pratiques pour les députés, n’est pas un hasard.

• Ainsi, le seul véritable dossier de réforme semble être celui des pensions des parlementaires : un scandale majeur a éclaté cette année concernant les pensions élevées des anciens employés et anciens présidents de la Chambre, qui excédaient le plafond légal pour les pensions publiques. La Chambre a depuis pris des mesures : aucun des actuels membres du Parlement ne peut désormais espérer bénéficier d’une telle extravagance à l’avenir.

• Ce scandale a conduit à ce que l’approbation du budget de fonctionnement de la Chambre ne soit plus une formalité. Désormais, ce budget sera étroitement surveillé par plusieurs groupes parlementaires. Reste à voir si des divergences émergeront au sein de la Vivaldi, si la réforme politique s’avère se limiter uniquement à la réforme des pensions des parlementaires.