Principaux renseignements
- Le président élu vise un ratio déficit/PIB de 7,5 pour cent d’ici 2025 sans augmentation d’impôts.
- La Roumanie doit former une coalition capable de mettre en œuvre des réformes économiques et d’équilibrer la réduction des dépenses avec des politiques stimulant la croissance économique.
- L’incapacité à s’attaquer au déficit élevé pourrait entraîner une dégradation de la cote de crédit souveraine de la Roumanie, la perte des fonds de l’UE et de graves conséquences pour l’économie et la réputation du pays.
La Roumanie est confrontée à un dilemme budgétaire urgent. Le président élu, Nicusor Dan, vise un ratio déficit/PIB de 7,5 pour cent d’ici 2025, en évitant les augmentations d’impôts dans les premières étapes de la planification budgétaire. Cependant, le déficit actuel s’élève à 9,3 pour cent, ce qui menace l’accès de la Roumanie à des fonds cruciaux de l’Union européenne et risque d’entraîner une dégradation de sa cote de crédit souveraine. Dan, victorieux d’un rival eurosceptique, a maintenant la responsabilité de former un gouvernement centriste capable de relever ces défis financiers.
La Commission européenne prévoit des déficits élevés persistants
La tâche est complexe : la croissance économique ralentit et la Commission européenne prévoit la persistance de déficits élevés. Dan doit réunir une coalition capable de mettre en œuvre les réformes économiques nécessaires sans recourir à des hausses d’impôts impopulaires. Les factions d’extrême droite opposées aux coupes budgétaires exercent une pression supplémentaire sur cet effort.
Dan doit trouver un équilibre entre la réduction des dépenses et la mise en œuvre de politiques qui stimuleront la croissance économique, tout en évitant d’importantes augmentations d’impôts à court terme. Le président élu a promis de ne pas augmenter les impôts au cours de son premier mandat, ce qui rend sa planification budgétaire encore plus complexe.
Des amendes ou des sanctions possibles pour la Roumanie en cas d’inaction
La Commission européenne a également indiqué clairement qu’elle attendait de la Roumanie qu’elle s’attaque à son déficit élevé et qu’elle garantisse un environnement économique stable. Si elle ne le fait pas, l’UE pourrait prendre d’autres mesures, y compris des pénalités ou des sanctions potentielles. Cela ajoute une pression supplémentaire sur le gouvernement de Dan pour qu’il remette sa planification budgétaire sur les rails.
Si la Roumanie ne parvient pas à combler son déficit et à mettre en œuvre des réformes économiques significatives, elle risque d’être déclassée par les agences de notation et de perdre l’accès à des fonds européens cruciaux. Cela pourrait avoir de graves conséquences pour l’économie et la réputation du pays, ce qui rendrait encore plus difficile la réalisation des objectifs du gouvernement Dan.
Si vous souhaitez accéder à tous les articles, abonnez-vous ici!