Principaux renseignements
- Le gouvernement belge prévoit de réduire les dépenses scientifiques d’au moins 15 pour cent d’ici 2029.
- Les réductions viseront principalement le secteur spatial, ce qui pourrait avoir un impact sur les fabricants de pièces pour satellites et les développeurs de systèmes de communication.
- La Flandre a identifié l’espace comme un secteur prometteur dans sa politique gouvernementale, offrant des opportunités potentielles d’investissement.
Le gouvernement vise à réduire les dépenses scientifiques d’au moins 15 pour cent d’ici 2029, en cherchant principalement à réaliser des économies dans le secteur spatial. Selon VRT NWS. Cela a suscité des inquiétudes parmi les entreprises spatiales belges qui développent des pièces de satellites, des fusées et des systèmes de communication. Elles espèrent de nouveaux investissements du budget de la défense ou de la Flandre.
Le gouvernement De Wever prévoit de réduire les dépenses de 23,3 milliards d’euros au cours des prochaines années, en se concentrant sur la sécurité sociale, le marché du travail et les pensions. Les sciences feront également l’objet de réductions, mises en œuvre progressivement d’année en année. Cette année, 553 millions d’euros sont alloués à la politique scientifique, soit une diminution de 6,6 pour cent ou 39 millions d’euros par rapport à 2024. À la fin de la législature, cette réduction atteindra 15,7 pour cent du budget, ce qui ne laissera que 499 millions d’euros.
Réduction du financement scientifique
Sur l’ensemble de la période, cela se traduit par une réduction potentielle d’environ 800 millions d’euros du financement de la science. Chaque ministère devrait contribuer à ces réductions. Le Bureau de la politique scientifique (BELSPO), qui supervise le programme spatial belge, pourrait subir des réductions importantes.
Préoccupation concernant les conséquences plus larges
Les impacts plus larges suscitent également des inquiétudes. Chaque année, par exemple, l’Agence spatiale européenne (ESA) lance de nouvelles missions qui nécessitent des contributions de la part des États membres. L’engagement de la Belgique dans le financement de l’ESA sera probablement affecté par ces réductions, ce qui pourrait limiter sa participation à de futurs projets.
Les entreprises spatiales restent optimistes
Malgré ces défis, certaines entreprises spatiales restent optimistes. Elles espèrent un soutien continu de la part de la Flandre, qui a identifié l’espace comme un secteur prometteur dans sa politique gouvernementale.
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