Test-Achats a donné la parole aux habitants de Bruxelles, de 10 villes flamandes et de 10 villes wallonnes à propos de la qualité de vie dans leur ville. 11 facteurs ont été examinés et plus de 2700 réponses ont pu être traitées. Le logement est le premier critère d’appréciation, suivi de la sécurité et de la criminalité, puis de la mobilité et du transport. L’emploi arrive à la 4ème place, les soins de santé à la 5ème place. L’insécurité et la criminalité sont, pour les habitants de 12 villes, les plus grandes menaces pour la qualité de vie.
De manière générale, on peut dire que les citadins flamands sont plus satisfaits que les autres concitoyens belges: Bruges, Hasselt, Louvain, Genk et Gand occupent les 5 premières places, la première ville wallonne étant Marche-en-Famenne, juste derrière ce peloton de tête et juste devant Courtrai et Malines. Test-Achats a mené l’enquête auprès des habitants de 10 villes flamandes et de 10 villes wallonnes ainsi qu’en Région bruxelloise (19 communes) et a reçu 2700 réponses. Dans chaque province, le chef-lieu a été sélectionné et la ville la plus importante en terme d’habitants. L’échantillon est représentatif du sexe et de l’âge pour la population de 18 à 74 ans.
Les personnes interrogées ont exprimé leur niveau de satisfaction sur 11 aspects pouvant avoir une influence sur la qualité de la vie: logement, soins de santé, enseignement, mobilité et transport, paysage urbain, emploi et marché du travail, environnement et pollution, sécurité et criminalité, magasins et services, culture, loisirs et sport, gestion, administration et planification urbaine. Le logement vient en tête des suffrages, suivi de la sécurité et de la criminalité; ensuite, viennent la mobilité et le transport. L’emploi arrive à la 4ème place, les soins de santé à la 5ème place. La qualité de l’enseignement et les modalités d’inscription ainsi que les coûts arrivent seulement en 11ème place.
Pour les habitants de 5 villes, les magasins et les services ont une influence positive. Bureaux de poste, banques, supermarchés, pharmacies, distributeurs de billets, restos, etc. rendent la vie des citadins un peu plus facile. Mais pas dans la même mesure partout. Les Hasseltois, par exemple, trouvent que la mobilité et le transport contribuent plus positivement à la qualité de la vie dans leur ville que les magasins. A Bruges et Mons, c’est le patrimoine historique qui, selon de nombreux habitants, a le plus de valeur. La culture, le sport et les loisirs ont une grande influence sur la qualité de vie des Genkois et Gantois.
L’insécurité et la criminalité constituent les plus grandes menaces sur la qualité de vie pour le plus grand pourcentage des habitants de 12 des villes. Cela semble même être l’aspect le plus négatif pour 38 % des Bruxellois, des Malinois et des Courtraisiens, et pour 36% des Carolos. La ville de Charleroi forme avec Vilvorde, Verviers et Liège un quartet où le sentiment de sécurité est modéré à très bas. Bruges, Hasselt, Louvain et Marche-en-Famenne sont considérées, à l’opposé, comme très sûres.
De manière générale, le titre de problème le plus perturbant pour la qualité de vie en ville est attribué à la mobilité.Le classement est composé d’un groupe de tête de 8 villes où il fait bon vivre : Bruges, Genk, Gand, Hasselt, Courtrai, Louvain, Marche-en-Famenne et Malines. Pour tous les aspects, Hasselt et Bruges se situent en tête de classement alors que Charleroi occupe quasi systématiquement la dernière place. Vilvorde est la ville flamande dont les résultats sont les plus décevants. Bruxelles également ne présente pas les meilleurs résultats.