Le but ? Nous éviter de finir comme les dinosaures il y a 65 millions d’années, mis K.O. par l’atterrissage d’un astéroïde sur la Terre.
Le nom de leur petit bijou : NEOSM, pour mission de surveillance d’objets à proximité de la Terre. NEO, en jargon NASA, signifie en effet ‘objet proche de la Terre.’ Et par ‘proche’, on entend à 200 millions de kilomètres du soleil.
Le télescope fonctionnerait grâce à la technologie infrarouge. Il détecterait, grâce à ce moyen, la chaleur des objets qui traversent l’espace. L’objectif est de le lancer pour 2025, sans date officielle toutefois, contre un budget d’environ 500 à 600 millions de dollars. Car pour le moment, pour lutter contre les astéroïdes ‘tueurs’, l’être humain s’en remet principalement à la bonne fortune.
Les astéroïdes sont effectivement très difficilement repérables par les agences spatiales actuellement. Tout d’abord parce que les agences repèrent les astéroïdes via télescope, grâce à la brillance qu’ils développent une fois en contact avec la chaleur du soleil. Mais il arrive régulièrement que les astéroïdes soient trop petits ou trop sombres que pour être vus. Et de plus, il faut pointer le télescope … au bon endroit, au bon moment ! Face à l’immensité de l’espace, le système peut sembler hasardeux. L’arrivée de NEOSM dans le paysage scientifique et spatiale pourrait atténuer bien des inquiétudes, grâce à la technologie infrarouge qui offre la possibilité de repérer les objets via la chaleur qu’ils dégagent, et non sur base de leur visibilité ou leur brillance, comme actuellement.
Le NEOSM n’est
pas la première initiative de ce genre. La NASA avait voulu lancer
le NEOCAM, qui possède des caractéristiques similaires au NEOSM,
sauf le nom. L’entreprise n’avait malheureusement pas réussi à
financer ce premier projet. On ne peut qu’espérer que NEOSM
rencontre plus de succès !