Quiconque pensait que l’affaire concernant l’ex-Miss Belgique et politicienne Julie Taton (MR) était réglée se trompe. Le président du MR, Georges-Louis Bouchez, remet tout en cause, obligeant le président du PS, Paul Magnette, à réagir.
Points essentiels
- Julie Taton ne figurera définitivement pas sur la liste pour les élections communales à Mons. Ses procédures judiciaires ont été rejetées.
- Bouchez pointe le PS du doigt comme étant responsable, affirmant que le parti exerce une grande influence.
- Magnette qualifie ces accusations de « méthodes trumpiennes » et accuse Bouchez de diffuser des calomnies et des théories complotistes.
Contexte : Julie Taton avait été placée par Bouchez sur sa liste Mons en Mieux pour les élections communales. Pour être éligible, Taton devait déménager à Mons. Cependant, lorsque l’agent de quartier ne l’a pas trouvée dans sa nouvelle résidence, la ville de Mons a refusé de l’y domicilier.
- Selon Bouchez, c’est l’agent de quartier, qui se présentera prochainement pour le PS, qui est en faute. Il serait venu alors qu’il savait que Julie Taton était en vacances. Bouchez a déclaré qu’il y avait un rejet systématique des candidats du MR.
- Taton a intenté deux procédures judiciaires. Le tribunal de première instance de Bruxelles a jugé contre elle. Julie Taton doit payer 1.800 euros à l’État belge et à la ville de Mons. La Cour d’appel de Mons a jugé sa demande recevable, mais insuffisamment fondée. Les deux affaires se sont soldées par un échec.
Magnette réagit furieusement aux nouvelles accusations
Dasn l’actua : Bouchez persiste dans ses déclarations.
- Mercredi, dans une vidéo sur les réseaux sociaux, Bouchez a répété que l’agent de quartier était passé à des moments impossibles. Selon lui, c’est la responsabilité du PS, qui contrôle Mons. « Cela montre que si vous ne passez pas par le PS, vous ne pouvez rien accomplir dans de grandes villes de Wallonie », a déclaré Bouchez.
- D’après les sondages à Mons, le MR gagnerait des voix, mais pas suffisamment pour dépasser le PS. Bouchez aimerait devenir bourgmestre, mais avec 17 sièges, il n’y parviendrait pas puisque le PS en possède 19. Bouchez comptait marquer des points avec Julie Taton, mais cela ne fonctionne pas, d’où sa réaction.
- L’attaque a provoqué une réponse cinglante du président du PS, Paul Magnette, qui s’est également exprimé via les réseaux sociaux. « Ça suffit maintenant ! », a-t-il lancé à Bouchez. « Que le président du MR laisse entendre que la police, l’administration et la justice sont manipulées par le PS, ce sont des méthodes trumpiennes. Cela n’a pas sa place dans notre pays. Personne n’est au-dessus des lois ! »
- « Ce genre de calomnies, d’insultes et de complotisme, nous n’y participerons jamais », a ajouté Magnette. « Nous menons une campagne en défendant nos projets pour les citoyens. Il est temps que le MR fasse de même. »