Les jeux de hasard en ligne, tels que les jeux de casino et les paris sportifs sur smartphone, gagnent rapidement en popularité. C’est ce qui ressort des chiffres de la Commission des jeux de hasard.

Dans l’actualité : La Commission des jeux de hasard a publié un rapport, mis en lumière par De Standaard, qui dresse un aperçu des gains de l’industrie du jeu en 2023. Le concept central est le GGR, ou gross gaming revenue (revenu brut des jeux), qui représente la différence entre les mises et les gains versés.

Ce qui est frappant : Les initiatives légales pour lutter contre la dépendance aux jeux ne semblent pas freiner la croissance de l’industrie du jeu. Les gains bruts cumulés s’élèvent à 1,7 milliard d’euros, soit une augmentation de près de 17 % par rapport à l’année précédente.

Zoom avant : La croissance spectaculaire des jeux de hasard en ligne est particulièrement marquante, avec un doublement depuis 2019, atteignant plus de 944 millions d’euros.

• Depuis la crise du coronavirus, le secteur en ligne est devenu plus important que le secteur physique, et cet écart continue de se creuser.
• Les sites de casino représentent 48 % des activités en ligne, suivis des sites de salles de machines à sous (environ 27 %) et des paris en ligne (25 %).

Baisse dans les points de vente de presse

Citation : « Le secteur continue de croître tant dans les jeux de hasard en ligne que physiques, avec des performances en ligne surpassant celles des jeux physiques pour la quatrième année consécutive », indique la Commission des jeux de hasard.

• « La seule baisse significative a été observée dans les paris en points de vente de presse, ce qui peut s’expliquer par la réglementation plus stricte introduite en 2022 pour lutter contre les ‘faux points de vente’. »
• « L’impact d’autres changements, tels que l’imposition d’une limite de dépôt en ligne ou l’exigence d’une convention pour les bureaux de paris, n’est pas perceptible. D’autres modifications légales ou réglementaires, comme la limitation de la publicité ou l’introduction du système EPIS (liste noire des joueurs, ndlr) dans les bureaux de paris, sont probablement trop récentes pour influencer les chiffres de 2023. »