Les jeunes dans la vingtaine sont plus actifs sur le marché immobilier belge qu’auparavant, selon les notaires basés sur les transactions du deuxième trimestre.
Les chiffres : Au deuxième trimestre de 2024, 29,6 % des acheteurs avaient 30 ans ou moins, selon le dernier Baromètre Immobilier des notaires. C’est 2,5 points de pourcentage de plus que le trimestre précédent.
- Il s’agit d’une tendance à l’échelle nationale. En comparant le premier et le deuxième trimestre de cette année, la part des jeunes acheteurs a augmenté dans les trois régions : en Flandre de 28,6 % à 30,9 %, à Bruxelles de 19 % à 21,6 % et en Wallonie de 26 % à 29,1 %.
- Les jeunes acheteurs étaient particulièrement actifs dans les provinces de Limbourg, d’Anvers et de Flandre orientale.
Crédit hypothécaire
Plus de contexte : L’appétit accru des jeunes et des jeunes familles pourrait être lié aux taux d’intérêt plus bas.
- Les jeunes dans la vingtaine sont probablement plus sensibles aux taux hypothécaires que les générations plus âgées, car le remboursement d’un crédit hypothécaire peut peser lourdement dans leur budget mensuel.
- Après une série de hausses de taux, la Banque centrale européenne a finalement procédé à une baisse des taux en juin. Cela est particulièrement indicatif pour les taux hypothécaires variables.
- Les taux hypothécaires ne sont pas encore revenus aux niveaux planchers de la période de la pandémie, mais ils montrent une tendance à la baisse depuis le début de l’année.
- Il est possible que les jeunes aient épargné ces dernières années en attendant des temps meilleurs pour réaliser leur rêve immobilier.
Zoom arrière : Le marché immobilier global continue de tourner au ralenti.
- Au cours des six premiers mois de 2024, il y a eu 3,9 % de ventes en moins dans notre pays par rapport à la même période de l’année précédente.
- Les prix se stabilisent. Une maison dans notre pays coûtait en moyenne 325 204 euros au cours des six premiers mois de 2024. Cela représente une augmentation de prix de 0,8 % par rapport à la moyenne annuelle de 2023, ce qui est nettement plus lent que l’inflation générale (environ 3,7 %).
