Dans l’actu : Selon Axios, Israël utiliserait désormais le logiciel Pegasus à Gaza.

• Pegasus est un logiciel qui peut être installé sur le téléphone de n’importe qui. Il permet ensuite d’accéder intégralement au contenu de l’appareil. Tous les documents, photos et messages peuvent être lus, et il est également possible d’écouter les conversations téléphoniques.
• Au cours des dernières années, on a appris que de nombreux politiciens de premier plan ont été victimes de Pegasus. Parmi eux, le président français Emmanuel Macron, le journaliste Jamal Khashoggi et le CEO d’Amazon Jeff Bezos ont été espionnés via Pegasus.

NSO a une « salle de guerre » opérationnelle

Zoom avant : Selon une source anonyme, le logiciel espion Pegasus peut également capter les données de localisation des téléphones mobiles. Ainsi, il est possible de déterminer qui se trouvait sur le terrain lors de l’attaque surprise du Hamas le 7 octobre. Pegasus permet aussi de suivre les déplacements des téléphones espionnés avant et après l’attaque.

• NSO a maintenant une « salle de guerre » opérationnelle avec d’autres entreprises pour tracer les téléphones des personnes tuées et enlevées lors de l’attaque du Hamas le 7 octobre, ainsi que ceux des terroristes présumés.

« L’importance du logiciel espion Pegasus »

Zoom arrière : Il n’est pas clair si Israël a mis en place suffisamment de garanties pour éviter que la technologie Pegasus ne soit utilisée à grande échelle pour surveiller tous les Palestiniens.

• En effet, des rapports ont révélé que Pegasus a été utilisé en 2021 pour espionner des militants palestiniens. Des journalistes d’Al Jazeera ont également été mis sur écoute.
• NSO tente d’améliorer son image en aidant dans la guerre contre le Hamas. L’entreprise espère ainsi démontrer l’utilité de sa technologie.
• L’année dernière, il a été révélé que la police belge utilise également le logiciel. Toutefois, elle ne le déploierait que pour certaines missions d’espionnage.
• NSO a entre-temps engagé des lobbyistes et des avocats aux États-Unis pour éviter des sanctions et convaincre le gouvernement de l’importance de Pegasus.
• Certains pays européens non spécifiés auraient même demandé aux États-Unis de revoir les restrictions imposées à NSO en raison d’enquêtes sur l’antisémitisme.

(SR)