HSBC revoit à la hausse ses prévisions sur le prix de l’or, dans un contexte d’incertitude mondiale


Principaux renseignements

  • HSBC revoit à la hausse ses prévisions moyennes de prix de l’or pour 2025 et 2026.
  • L’or au comptant a atteint une valeur record de 3 500,05 dollars (2 975,04 euros) l’once à la fin du mois d’avril.
  • Les banques centrales pourraient ralentir leurs achats d’or si les prix dépassent 3 300 dollars (2 805 euros) l’once.

L’incertitude mondiale et l’intérêt marqué des investisseurs ont conduit HSBC à revoir à la hausse ses prévisions pour le cours de l’or. La banque a porté sa prévision moyenne à 3 215 dollars (2 732,75 euros) l’once en 2025 et à 3 125 dollars (2 656,25 euros) l’once en 2026. Cette révision reflète une vision optimiste de l’or comme valeur refuge dans un contexte de tensions géopolitiques.

L’or au comptant a atteint une valeur record de 3 500,05 dollars (2 975,04 euros) l’once à la fin du mois d’avril. Le 3 juillet à 16h30, il s’échangeait à 3 329,18 dollars (2 829,80 euros) l’once. HSBC anticipe pour le reste de l’année une fourchette de cotation volatile comprise entre 3 600 dollars (3 060,00 euros) et 3 100 dollars (2 635,00 euros) l’once. La banque table sur un cours de 3 175 dollars (2 698,75 euros) l’once à la fin 2025 et de 3 025 dollars (2 571,25 euros) l’once pour 2026.

Influence des banques centrales

Selon les analystes de HSBC, les achats d’or par les banques centrales pourraient ralentir si le prix dépasse 3 300 dollars (2 805 euros) l’once, mais repartir à la hausse si le cours retombe vers 3 000 dollars (2 550 euros). En ce qui concerne l’or physique, une nouvelle flambée au-delà de 3 500 dollars (2 975 euros) pourrait entraîner un recul de la demande dans les secteurs de la joaillerie, des pièces de monnaie et des petites barres d’or, en particulier dans des économies majeures comme l’Inde et la Chine.

Goldman Sachs partage une vision tout aussi optimiste et prévoit que le cours de l’or pourrait atteindre 3 700 dollars (3 145 euros) l’once d’ici la fin de l’année, puis progresser jusqu’à 4 000 dollars (3 400 euros) à la mi-2026. En cas de risques extrêmes tels que des tensions géopolitiques ou des chocs financiers, la banque estime même qu’un pic à 4 500 dollars (3 825 euros) est envisageable.

Par ailleurs, Goldman Sachs estime que l’or surperformera l’argent, ce dernier subissant la pression d’une demande industrielle en baisse, notamment dans le secteur photovoltaïque chinois.

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