Frappe sur un hôpital à Gaza : un faisceau de preuves qui pointe de plus en plus vers le Hamas ou le Djihad islamique

Mardi soir, une forte explosion a frappé l’hôpital Arab Al-Ahli, à Gaza. Le bilan exact reste inconnu, mais plusieurs sources palestiniennes évoquaient des « centaines de morts ». Les premières réactions ont fustigé un crime de guerre israélien. Sauf qu’à l’heure d’écrire ces lignes, les éléments factuels qui remontent semblent plutôt accuser le Hamas ou le Djihad islamique palestinien (DIP).

Pourquoi est-ce important ?

Sous le choc, le monde arabe a unanimement blâmé Israël. Dans de nombreux pays, on a appelé les Occidentaux à condamner unilatéralement l'État hébreu pour un "massacre", parfois présenté comme intentionnel. Et en Europe, nombreux étaient déjà les politiciens et les acteurs du monde médiatique à mettre face à face la violence terroriste du Hamas avec celle, non vérifiée dans ce cas, d'Israël. Sauf que le lendemain, ça n'était déjà plus si simple. Le secrétaire d'État britannique aux Affaires étrangères, James Cleverley, était l'un des rares, mardi soir, à vouloir attendre les faits.
https://twitter.com/JamesCleverly/status/1714573399635140798

"Accident de tir" du Djihad islamique ?

Ce qu'on sait : même s'il faut se méfier des surinterprétations, voici les faits qui remontent mercredi.

  • Des images prises mardi soir au-dessus de Gaza, capturées par Al Jazeera, la chaine TV qatarie, montrent une roquette, tirée depuis une zone urbaine de Gaza. Celle-ci semble ensuite se désagréger, mais un gros fragment semble retomber dans la zone environnant l'hôpital
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