Principaux renseignements
- Près de 100 000 employés de Volkswagen en Allemagne ont participé à des grèves d’avertissement pour protester contre les réductions de salaires proposées.
- Le constructeur automobile est confronté à la baisse des ventes de voitures en Europe et à l’augmentation des coûts de production, et vise à réduire ses coûts de 11 milliards de dollars d’ici la fin de l’année prochaine.
- Les négociations entre Volkswagen et ses employés sont dans l’impasse, les propositions des syndicats pour un gel de deux ans des augmentations de salaires ayant été rejetées par l’entreprise.
Près de 100 000 employés de Volkswagen en Allemagne ont participé à des « grèves d’avertissement » cette semaine, ce qui représente une part importante de la main-d’œuvre de l’entreprise. Ces grèves, qui ont duré plusieurs heures et touché neuf usines à travers l’Allemagne, sont une réponse directe aux réductions de salaires proposées par le premier constructeur automobile européen. Les travailleurs menacent d’étendre leurs actions si un accord n’est pas trouvé avec la direction de Volkswagen.
Le constructeur automobile est confronté à de multiples défis, notamment la baisse des ventes de voitures en Europe et la hausse des coûts de production. Pour rester compétitif face à des concurrents comme Tesla et BYD, Volkswagen s’est fixé pour objectif de réduire ses coûts de 11 milliards de dollars d’ici la fin de l’année prochaine. Ce plan ambitieux comprend une proposition de réduction des salaires de 10 pour cent pour les travailleurs et la fermeture potentielle d’usines allemandes pour la première fois de l’histoire.
La lutte pour la concurrence
Le constructeur automobile est confronté à de multiples défis, notamment la baisse des ventes de voitures en Europe et la hausse des coûts de production. Pour rester compétitif face à des rivaux comme Tesla et BYD, Volkswagen s’est fixé pour objectif de réduire ses coûts de 11 milliards de dollars d’ici la fin de l’année prochaine. Ce plan ambitieux comprend une proposition de réduction des salaires de 10 pour cent pour les travailleurs et la fermeture potentielle d’usines allemandes pour la première fois de l’histoire.
Les négociations entre Volkswagen et ses travailleurs sont au point mort. La semaine dernière, le syndicat a proposé un gel des augmentations salariales pendant deux ans en échange de garanties de sécurité de l’emploi, mais cette offre a été rejetée par l’entreprise.
Mouvement syndical
Les grèves chez Volkswagen s’inscrivent dans le cadre d’un renouveau plus large du mouvement syndical. L’année dernière a été marquée par des grèves historiques de l’UAW contre les principaux constructeurs automobiles de Détroit, tels que Ford, GM et Stellantis. Cette année, le syndicat a étendu son influence dans le Sud, traditionnellement non syndiqué, en organisant une usine Volkswagen au Tennessee. Les efforts de syndicalisation ont également pris de l’ampleur dans les usines de batteries détenues conjointement par les principaux constructeurs automobiles.
La résistance des travailleurs à être considérés comme un facteur de coût facilement remplaçable est au cœur du conflit. Un représentant du chancelier allemand a déclaré que les travailleurs de l’automobile, qui sont essentiels à l’industrie la plus importante du pays, ne devraient pas avoir à supporter les conséquences de mauvaises décisions de gestion.
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