Principaux renseignements
- L’économie de la zone euro a connu son taux de croissance le plus rapide depuis 17 mois, grâce à une augmentation des nouvelles commandes. C’est ce qu’annonce S&P Global.
- L’Allemagne a connu une croissance robuste tandis que la France a connu un déclin en raison de l’affaiblissement de la demande et de l’incertitude politique.
- Le secteur des services a mené l’expansion avec un PMI atteignant son plus haut niveau depuis 14 mois, tandis que la production manufacturière a augmenté de façon marginale.
L’économie de la zone euro a fait preuve d’une vigueur inattendue en octobre, l’activité économique progressant à son rythme le plus rapide depuis 17 mois. Cette croissance a été stimulée par une augmentation des nouvelles commandes, la plus élevée depuis deux ans et demi.
Différences entre les pays
L’indice PMI flash HCOB composite pour la zone euro, un indicateur clé de la santé économique, est passé de 51,2 en septembre à 52,2 en octobre, dépassant les attentes des analystes qui tablaient sur une légère baisse. Il s’agit du dixième mois consécutif d’expansion pour la zone euro.
Bien que la situation soit globalement positive, il existe des différences notables entre les pays. L’Allemagne, la plus grande économie d’Europe, a connu une croissance robuste alimentée par un fort rebond de son secteur des services. La France, en revanche, a connu une baisse d’activité plus importante que prévu en raison de l’affaiblissement de la demande et de l’incertitude politique.
Services
Le secteur des services a été le moteur de l’expansion de la zone euro, son indice PMI atteignant son plus haut niveau depuis 14 mois (52,6). La production manufacturière a également augmenté, mais de façon marginale.
L’emploi a rebondi en octobre après une légère baisse en septembre, grâce à la création d’emplois dans le secteur des services. Toutefois, les entreprises manufacturières ont continué à supprimer des emplois en raison d’une demande plus faible.
Pression inflationniste diminue
Les pressions inflationnistes se sont légèrement atténuées, les coûts d’exploitation globaux augmentant à un rythme plus lent qu’au cours des mois précédents. Les entreprises ont toutefois augmenté leurs propres prix un peu plus rapidement.
Malgré les bonnes nouvelles économiques, la confiance des entreprises est tombée à son plus bas niveau depuis cinq mois, ce qui indique une certaine prudence quant aux perspectives d’avenir. (fc)
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