‘Dôme de chaleur’ historique: les records tombent comme des mouches dans le Nord-Ouest américain

Une vague de chaleur historique s’abat en ce moment sur le Nord-Ouest des États-Unis et la province canadienne de Colombie-Britannique. Inexorablement, les records tombent les uns après les autres dans cette région peu habituée aux chaleurs extrêmes.

Pourquoi est-ce important ?

Symptômes les plus évidents du changement climatique causé par l’homme, les vagues de chaleur extrême constituent la première cause de mortalité liée aux conditions météorologiques aux États-Unis. La dangerosité du phénomène à l’œuvre actuellement est encore exacerbée par le fait qu’il survient dans une région septentrionale peu habituée ou équipée pour faire face à de telles températures.

Quelques faits marquants:

  • Le site du National Ocean Service américain explique qu’un dôme de chaleur se produit « lorsque l’atmosphère emprisonne l’air chaud de l’océan comme un couvercle ou un bouchon ». Le phénomène est actuellement à l’œuvre au-dessus de l’État américain de Washington et la province canadienne de Colombie-Britannique, où il entraine des hausses de température supérieures de 20, voire 30 degrés par rapport aux moyennes saisonnières.
  • Au moins 50 millions de personnes aux États-Unis et au Canada sont impactées par le « dôme de chaleur ».
  • Le phénomène n’offre que peu de répit aux habitants de la région, les températures restant très élevées durant la nuit. À Seattle (État de Washington) et Portland (Oregon), le thermomètre affichait encore près de 27 degrés dimanche, à l’aube.
  • Les pics de température étaient attendus pour ces dimanche et lundi.

De nombreux records battus:

  • Avec 45 degrés au thermomètre, Portland a battu samedi son record historique de température qui était jusqu’ici de 42,2°C.
  • À Seattle, le mercure est monté jusqu’à 40 degrés. Un record qui pourrait déjà tomber ce lundi puisqu’on prévoit des températures allant jusqu’à pratiquement 44°C.
  • Au Canada, c’est carrément le record national qui a été battu dimanche, à Lytton, en Colombie-Britannique, lorsque les thermomètres ont affiché… 46,1 degrés.

Activités humaines

Comme l’explique le site américain Axios, plusieurs études ont montré que les épisodes de forte chaleur comme celui à l’œuvre actuellement dans le Nord-Ouest américain sont en moyenne plus chauds de pratiquement 2 degrés par rapport à ce qu’ils auraient été sans les nombreuses décennies d’émissions de gaz à effet de serre provenant de la combustion de combustibles fossiles, de la déforestation et d’autres activités humaines.

Le changement climatique aurait également tendance à rendre ces épisodes plus fréquents et plus longs.

Pour aller plus loin:

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