Le G7 marche sur des œufs mais cache assez mal sa crainte de la Chine

Alors que la Chine a exprimé son « vif mécontentement » après des reproches des dirigeants du G7, ces derniers entendent limiter les risques de dépendance envers la 2e plus grande puissance économique mondiale. Sans pour autant se dissocier.

Pourquoi est-ce important ?

Délier ses partenariats économiques juteux avec la Chine, c'est plus facile à dire qu'à faire. Les pays du G7 (Canada, France, États-Unis, Allemagne, Italie, Japon, Royaume-Uni) réunis au Japon l'ont bien compris. Il s'agit donc de bien peser leur discours pour affirmer leur position stricte vis-a-vis de Pékin, tout en ne froissant pas trop les autorités chinoises. Un équilibre bien délicat à atteindre.

Dans l'actu : Les dirigeants du G7, réunis à Hiroshima, ont déclaré dans un communiqué commun qu'ils ne se "désolidarisent pas (de la Chine) et ne se replient pas sur eux-mêmes".

  • Une position réaffirmée dimanche par le président Joe Biden : "Nous ne cherchons pas à nous désolidariser de la Chine, nous cherchons à réduire les risques ("dérisquer") et à diversifier notre relation avec la Chine."
  • "Nous sommes prêts à établir des relations constructives et stables avec
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