#CRYPTORAMA? Embarquement immédiat pour un nouveau survol de l’actu 100% crypto, avec au programme notamment des banques belges qui découragent leurs clients de participer à ‘loterie’ du bitcoin, tandis que la reine des devises numériques s’invite dans la trésorerie d’entreprises françaises.
1. Des règles qui font plus mal
Un rien sadique l’industrie de la cybersécurité ? Pas exactement. Il s’agit plutôt ici de l’application de la sagesse populaire ‘aux grands maux, les grands moyens’. Dans un rapport à paraître ce jeudi d’un panel public-privé d’experts dévoilé par Reuters, des représentants d’entreprises technologiques mais aussi du FBI et des services secrets US demandent aux décideurs américains de se concentrer sur la réglementation des cryptos. Pour cause, ce groupe de travail appelle à lutter ‘plus agressivement’ contre une autre pandémie, celle de ransomwares qui prennent en otages des données et demande des rançons en ‘cash numérique’. C’est le cas avec le rançongiciel WannaCry le plus virulent de l’histoire responsable d’au moins 4 milliards de dollars de préjudices financiers dans 150 pays. Les nouvelles mesures proposées viseraient principalement à percer l’anonymat des transactions.
2. Une grande adoption de petites entreprises françaises
Contrairement à Tesla, qui dispose désormais pour 2,5 milliards de dollars en bitcoins, aucune entreprise cotée n’a, jusqu’ici assumé ce type d’investissement en France, rapporte Le Monde. Pourtant, les entreprises de l’Hexagone ne seraient pas si réticentes, poursuit le quotidien en citant la hausse à 30% du volume d’achat de cryptomonnaies sur la plateforme parisienne Coinhouse. ‘En février et mars, nous avons créé en moyenne 50 comptes d’entreprises, des holdings patrimoniales, mais aussi des cabinets dentaires, des industriels ou logisticiens qui souhaitent investir’, assure le porte-parole au quotidien. Avec pour stratégie des placements sur trois et quatre ans, pour des montants compris entre 50 000 et plusieurs millions d’euros.
3. Les cryptos, trop risquées pour les banques belges ?
Face à la ‘nature parfois trouble’, à cet ‘outil idéal de criminalité’, à la ‘demande énergétique monstrueuse’, les institutions bancaires en Belgique ne semblent pas prêtes à entrer dans la danse des cryptos, relève L’Echo qui a interrogé les quatre grandes enseignes KBC, ING, Belfius et BNP Paribas. Les cryptoactifs semblent manifestement exposer les banques belges à plus de problèmes que d’opportunités commerciales, avec des enjeux réglementaires, de protection des données et de blanchiment d’argent. Pourtant les banquiers affirment comprendre l’engouement pour l’innovation technologique, et doivent d’ailleurs répondre à de très nombreuses demandes de leurs clients.
4. Greenwashing ou alternative responsable ? Algorand se veut première crypto ‘verte’
La blockchain d’infrastructure Algorand, créée en 2018 avec elle aussi l’ambition de révolutionner la façon dont s’échange la valeur, veut à l’avenir fonctionner à un niveau de carbone négatif, relaie le Journal du Coin. Alors que le taux d’adoption du protocole enregistre une croissance constante, son fondateur, le professeur au MIT Silvio Micali a en effet déclaré que la société se concentrerait sur la durabilité. Pour ce faire, Algorand a annoncé un partenariat avec l’entreprise espagnole ClimateTrade, spécialiste de la traçabilité des émissions de CO2 qui utilise des solutions basées sur la blockchain pour améliorer l’efficacité du développement durable et compte parmi ses clients des Danone, Suez et Iberia pour ne citer que quelques noms.
5. Elon Musk, le Parrain de la crypto
Avec un tweet on ne peut plus banal, le patron de Tesla a de nouveau permis à des investisseurs crypto de s’enrichir. Il s’est simplement fendu d’un petit gazouillis pour annoncer son apparition dans le show Saturday Night Live, en se présentant comme le ‘Dogefather’. Un jeu de mot inspiré de godfather (le parrain en français), en référence au personnage mythique de mafieux incarné par Marlon Brando dans le film homonyme de Coppola, pour mettre en avant le Dogecoin. Cette cryptomonnaie qui n’était qu’une blague au moment de sa création pèse plusieurs dizaines de milliards actuellement. Grâce notamment au patronage twittesque d’Elon Musk.
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Précédemment dans CRYPTORAMA:
NDLR: L’article #CRYPTORAMA mêle curation et veille sectorielle; les avis y étant relayés ne reflètent donc pas forcément ceux de la rédaction de Business AM.