Alors que les pays frontaliers de la mer du Nord se sont rassemblés lors du Sommet de la mer du Nord à Ostende, le ministre Vincent Van Quickenborne a réitéré l’opposition de la Belgique à la construction d’un parc éolien au large de Dunkerque.
Dans l’actu : La Belgique ne veut pas d’un parc éolien dans la mer du Nord au large des côtes belges, à Dunkerque.
- La France projette de construire un parc éolien en mer de 46 turbines près de Dunkerque pour une mise en service en 2028.
- La construction devrait commencer dès 2026.
- La production attendue du parc éolien offshore est estimée à environ 2,3 TWh d’électricité par an.
- Cette capacité équivaut à la consommation annuelle de près d’un million de personnes.
- Le parc devrait être situé à 11,4 kilomètres des côtes belges, sur une surface de 50 km2 maximum.
- Les éoliennes les plus hautes devraient mesurer 300 mètres.
- La durée d’exploitation du parc est estimée à 30 ans.
- Mais la Belgique n’a pas été consultée quant à l’emplacement du parc et s’oppose à sa proximité avec ses eaux territoriales, rapporte le site Euractiv.
- Les citoyens des villes côtières voisines de la frontière française expriment leur inquiétude quant à la possible détérioration du paysage.
- En outre, le port d’Ostende craint que le projet ne perturbe les voies de navigation vers et depuis le Royaume-Uni.
- Le parc pourrait aussi causer des problèmes aux opérations aériennes de la base militaire de Coxyde lors des décollages et des atterrissages.
La Cour de justice de l’UE bientôt saisie ?
En réalité : Cette discorde entre la France et la Belgique ne date pas d’hier.
- Notre pays avait déjà soumis l’affaire aux tribunaux français et européens l’an dernier.
- La Belgique propose une solution diplomatique : déplacer le projet de 5 km vers le nord.
- « Déplacer le parc un peu plus loin résoudrait tous les problèmes », a réaffirmé le ministre en charge de la mer du Nord, Vincent Van Quickenborne (Open Vld), lors du sommet sur la mer du Nord lundi.
- Depuis l’année dernière, des négociations ont lieu, mais sans réel progrès.
- Si ces dernières échouent, la Belgique pourrait se tourner vers la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), indique encore Euractiv.
- Le Premier ministre Alexander De Croo a toutefois calmé le jeu en conférence de presse après le sommet : il est convaincu qu’un « accord satisfaisant » pour les deux pays sera trouvé.