La Chine dispose d’un plan (nucléaire) pour détruire les ennuyeux satellites Starlink

Pour anéantir des satellites ennemis en orbite terrestre, Pékin pourrait avoir recours à des armes nucléaires. Ses scientifiques sont parvenus à démontrer que la chose était faisable. Une mauvaise nouvelle pour les satellites Starlink, qui pourraient être ciblés.

Pourquoi est-ce important ?

Si la Chine venait à passer à l’action et envahir Taïwan, les satellites Starlink d’Elon Musk ne pourraient rien y faire. Pékin est en effet parvenu à trouver une solution (nucléaire) pour se débarrasser de ces nuisibles, de sorte que les Taïwanais ne pourraient plus compter sur la constellation de SpaceX pour communiquer via Internet.

Dans l’actu

  • Des scientifiques chinois du Northwest Institute of Nuclear Technology, un institut de recherche basé à Xian et dirigé par l’Armée populaire de libération, sont parvenus à démontrer que les armes nucléaires pouvaient être utilisées pour anéantir des satellites situés en orbite terrestre basse, à travers des simulations.
  • Ils ont en effet mis au point un modèle permettant d’évaluer les performances des armes antisatellites à différentes altitudes avec une précision et des détails sans précédent, rapporte l’Asia Times.

Les détails

  • Le modèle en question indique que les armes nucléaires pourraient bel et bien être utilisées pour mettre hors d’état de nuire des constellations de satellites ennemis – spécialisés dans l’espionnage ou simplement la communication.
  • Une ogive de 10 mégatonnes lancée à une altitude de 80 kilomètres, soit l’espace « proche », suffit pour rendre hors d’usage des satellites en orbite basse.
  • En explosant, l’ogive « transforme alors les molécules d’air en un nuage de particules radioactives en forme de poire pouvant causer des défaillances et des dommages aux satellites » a expliqué Liu Li, le physicien nucléaire en charge de ce projet.
  • Viser l’espace serait inutile puisque l’absence d’air ne permettrait pas de générer un grand nuage radioactif, c’est pourquoi les chercheurs se sont concentrés sur des tirs dans l’espace « proche ». Cette approche permet en effet de créer un nuage de radiation gigantesque qui amplifierait les dégâts causés aux satellites de communication.              
    • Le nuage radioactif s’élevait à 2 ou 3 kilomètres par seconde, immédiatement après l’explosion, a montré la simulation.

« Le fort rayonnement résiduel du nuage de débris peut provoquer des défaillances des engins spatiaux qui s’y déplacent, comme les satellites, ou même causer des dommages directs pouvant conduire à la destruction. En raison de la forte concentration de produits de fission à l’intérieur du nuage de débris, les rayons gamma et les particules bêta libérés sont puissants, ce qui rend leurs effets sur les engins spatiaux et les communications dans la zone touchée plus forts »

indique un rapport consulté par le South China Morning Post 

Le contexte 

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