Alors qu’un projet d’accord entre le Gouvernement fédéral et Lufthansa pour ‘sauver’ Brussels Airlines avait été annoncé récemment, le plan d’aide de 460 millions d’euros vient d’être approuvé par le Conseil d’administration de Brussels Airlies ainsi que par celui de sa maison-mère, Lufthansa.
Après plus d’un mois de négociations, le gouvernement fédéral et Lufthansa sont parvenus à s’entendre. L’État belge s’est engagé à octroyer un prêt de 290 millions d’euros à l’entreprise, tandis que Lufthansa injectera 170 millions dans sa filiale.
‘Ces mesures permettront à Brussels Airlines de surmonter la crise actuelle et de poursuivre ses vols pour générer des fonds suffisants, qui lui permettront de rembourser le prêt’, pouvait-on lire dans un communiqué de presse publié par Brussels Airlines.
Plus tard, Dieter, le PDg de Brussles Airlines, a fait une déclaration sur Twitter. Il s’est dit ‘heureux’ que l’accord soit conclu: ‘Pour nous, c’était la dernière pièce manquante du puzzle pour assurer un avenir rentable pour Brussels Airlines’, a-t-il déclaré.
Plus de 600 millions déjà investis
Les mesures, qui viennent d’être annoncées, devront encore être approuvées par la Commission européenne ainsi que par le Fonds de stabilisation de l’économie allemande ( FSE).
On sait que l’accord, critiqué par les organisations intergouvernementales, reposait sur plusieurs conditions et que Lufthansa devrait notamment proposer un plan de restructuration, liquider près de 1.000 emplois (sur 4.200) et que la Belgique obtiendrait 2 sièges au Conseil d’administration durant la durée du prêt.
Lufthansa, qui, selon Dieter Vranckx, a déjà investi plus de 600 millions d’euros dans sa filiale belge au cours de ces dernières années.’Ces dernières années, Lufthansa a investi plus de 600 millions d’euros dans notre compagnie, pour permettre de rajeunir notre flotte, investir dans un nouvel intérieur de cabine, et ainsi augmenter notre compétitivité et réduire notre empreinte CO2. Aujourd’hui, Lufthansa nous donne les moyens de réaliser notre plan de redressement et offre à Brussels Airlines un avenir avec des perspectives à long terme’, a-t-il ajouté. Environ 70 millions d’euros seront utilisés pour payer la restructuration annoncée.
Brussels Airlines, qui avait a dû arrêter ses vols commerciaux le 21 mars en raison de l’épidémie, avait repris ses opérations depuis le 15 juin. La compagnie aérienne avait dû reporter l’extension prévue pour son programme de vol fixée à début août pour motifs financiers. Grâce à l’accord, d’ici le mois de septembre, la capacité devrait revenir à 45%.