Le Royaume-Uni désignera 10 ports francs avant la fin de cette année. Il s’agit de zones commerciales non soumises au contrôle des douanes. Des usines y sont implantées pour ensuite exporter leurs marchandises
Dans un communiqué du gouvernement britannique, il est indiqué qu’une période de consultation de 10 semaines est en cours à ce sujet. Il faut alors déterminer dans quelle région ces zones de libre-échange sont les mieux situées. Ensuite, les communes pourront se porter candidates.
Selon les Britanniques, « cette mesure créera des milliers d’emplois dans les communautés locales. De cette façon, la croissance de l’économie britannique après le Brexit est également stimulée. Ces zones de libre-échange devraient également promouvoir l’innovation et le développement des technologies vertes. »
Kesako ?
Un « port franc » ou une « zone de libre-échange » est une zone située dans un pays, mais qui existe légalement en dehors de celui-ci. Cela permet au système fiscal local d’être largement ou même complètement contourné. Les entreprises opérant dans un tel port franc n’ont pas à payer de taxes lorsqu’elles importent, stockent ou transforment des marchandises avant de les réexporter.
L’UE compte actuellement 83 de ces zones de libre-échange dans 21 États membres, dont l’Italie, l’Allemagne, l’Espagne et la France. Les plus célèbres se trouvent à Copenhague et à Brême. 53 d’entre eux existaient bien avant que ces pays ne rejoignent l’UE.
Les détracteurs du plan britannique craignent que ces zones encouragent particulièrement l’évasion fiscale et le blanchiment d’argent, les activités dans une partie du pays étant simplement transférées dans une autre partie du pays pour bénéficier de régimes fiscaux plus bas.