BitBrussels veut que les entreprises belges découvrent le web3 et le métavers: « Une révolution dans notre société »

Les technologies émergentes du web3 et des métavers semblent très intéressantes pour plusieurs entreprises et entrepreneurs, mais trop compliquées à aborder. BitBrussels veut changer la donne avec une véritable conférence web3, le 29 avril à la Bibliothèque Royale de Bruxelles.

BitBrussels a été lancé cette année par Maarten Leyts, CEO et fondateur de Trendwolves, une agence de stratégie spécialisée dans la culture des jeunes. Trendwolves a déjà organisé cette année une expo dédiée à l’art crypto, où des œuvres d’art numérique sur blockchain ont été présentées dans les stations de métro d’Anvers. C’est grâce à cette expérience que Trendwolves a pleinement cerné le potentiel des technologies du métavers et de la blockchain.

« Nous pensons que les entreprises et les autorités sont effectivement intéressées par les actifs numériques tels que les NFT, mais elles donnent l’impression de penser que ‘ce n’est pas fait pour nous' », nous a expliqué Maarten Leyts. Il décrit une sorte de barrière au-delà de laquelle les entreprises ne s’aventureront jamais pour explorer les technologies décentralisées émergentes, car elles seraient « réservées à un public averti sur le plan technologique ».

Révolution pour les jeunes générations

« La plupart des gens voient ces développements (au sein du web3, ndlr) comme une technologie en évolution. Mais c’est en réalité une révolution de notre société qui s’opère ici. Le web3 est une fusion entre le physique et le numérique, un monde phygital », souligne Leyts. C’est précisément pourquoi lui et son agence ont imaginé BitBrussels. « L’éducation sur ce sujet est particulièrement importante à ce stade précoce. »

La révolution de la technologie décentralisée et du métavers se déroule principalement auprès de nos jeunes générations, suggère Leyts. « En fait, une version avancée d’Internet est en train d’être créée avec du contenu en temps réel en 3D. Les utilisateurs peuvent découvrir des choses incroyables dans des environnements 3D complets grâce à la réalité virtuelle et à la réalité augmentée. Cela offre également une valeur ajoutée aux entreprises et aux marques qui souhaitent proposer leurs produits à leurs clients de manière mémorable, comme le monde de la mode l’a déjà découvert. Les possibilités sont infinies », assure l’organisateur.

En effet, pendant la pandémie, de nombreux jeunes ont passé une grande partie de leur temps dans les mondes numériques. Plus de 50% des utilisateurs de jeux vidéo populaires tels que Minecraft et Roblox sont des enfants de moins de 13 ans. Plus de 1,2 milliard de dollars d’actifs virtuels ont été dépensés pour ces jeux en 2020.

« La génération Alpha vit et comprend ces choses au cours de ses années de développement les plus importantes. Ils verront plus tard les monnaies numériques et les micropaiements comme quelque chose de normal et ne s’appliqueront pas seulement aux jeux vidéo », prédit Leyts.

Les meilleurs talents locaux et internationaux

BitBrussels se tiendra ce vendredi 29 avril à la Bibliothèque Royale de Bruxelles. Pour un billet, il faut compter environ 189 euros. Les étudiants peuvent assister à la conférence pour seulement 49 euros. L’organisation BitBrussels a réuni plus de 30 intervenants pour l’occasion qui tiendront des conférences et des débats.

Les conférenciers forment un collectif intéressant des meilleurs talents locaux et internationaux du monde du web3. Yan Ketelers, CMO de la société belge de blockchain et fournisseur de services web3 Venly, sera présent. Karel Platteau, directeur général de Meta pour l’Europe du Nord et l’Europe centrale, pourra peut-être en dire plus aux invités sur le métavers de Mark Zuckerberg. La Finlandaise Iara Dias, de la plateforme Decentraland décrira également les opportunités aux entrepreneurs belges.

Plus