Principaux renseignements
- Le ministre de la Défense Theo Francken souhaite atteindre l’objectif de l’OTAN de 2 pourcent du PIB dès cet été.
- Le ministre du Budget Vincent Van Peteghem estime qu’un report jusqu’en 2029 est irresponsable et plaide pour des dépenses militaires supplémentaires dès maintenant.
- Le président du parti Vooruit, Conner Rousseau, plaide pour des règles budgétaires plus flexibles afin que les pays puissent investir dans la défense sans subir de sanctions.
La pression internationale sur les pays pour augmenter leurs budgets de défense s’intensifie en raison des récentes tensions géopolitiques. La Belgique s’était précédemment engagée à respecter la norme de l’OTAN de 2 pourcent du PIB pour la défense d’ici 2029. Cependant, la volonté politique de réaliser cet objectif plus rapidement grandit. Le ministre de la Défense Theo Francken (N-VA) souhaite atteindre cet objectif dès cet été.
Le ministre du Budget Vincent Van Peteghem (CD&V) soutient ce plan. Dans une interview avec De Zondag, il a qualifié d’irresponsable l’attente jusqu’en 2029. « Il est préférable d’investir davantage dans la défense maintenant plutôt que d’être confronté plus tard à un conflit avec la Russie », a-t-il déclaré.
Plaidoyer pour des dépenses de défense supplémentaires
Le président du parti Vooruit, Conner Rousseau, soutient également une augmentation des dépenses de défense. Dans l’émission de la VRT De Zevende Dag, il a souligné que l’Europe doit donner aux États membres la flexibilité nécessaire pour investir dans la défense sans être sanctionnés par des règles budgétaires strictes. « C’est comme si vous participiez à un combat de boxe international avec les deux mains attachées dans le dos », a-t-il déclaré.
Assouplir les règles budgétaires
Rousseau propose d’exclure les investissements de défense des calculs budgétaires. Ainsi, des pays comme la Belgique pourraient respecter leurs obligations envers l’OTAN sans compromettre la stabilité fiscale.
Pour atteindre l’objectif de 2 pourcent, la Belgique devrait dépenser environ 4 milliards d’euros supplémentaires par an. Cela représente un défi considérable pour un gouvernement qui souhaite également maintenir son budget en équilibre.
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