Beenders suggère que l’achat d’un logement soit toujours annulé si l’acheteur n’obtient pas de prêt

Rob Beenders (Vooruit), ministre de la protection des consommateurs, souhaite mieux protéger les personnes qui achètent une maison. Son document de politique générale stipule qu’une vente ne peut être conclue que si l’acheteur dispose d’un prêt immobilier. Si ce n’est pas le cas, le contrat de vente n’est pas valable.


Principaux renseignements

  • Toute personne qui signe un contrat de vente pour acheter un bien immobilier et qui ne remplit pas ses obligations doit payer une pénalité à l’autre partie.
  • Cela peut être le cas, par exemple, si l’acheteur n’obtient pas de prêt au logement. Il est toutefois possible d’inclure des conditions suspensives dans le compromis. De cette manière, une amende peut encore être évitée.
  • Beenders souhaite maintenant que le contrat de vente comprenne automatiquement une condition suspensive pour l’obtention d’un crédit nécessaire.

Contexte : Lorsque vous signez un compromis pour l’achat d’un logement, vous devez tenir compte de certains éléments.

  • Un compromis est un accord contraignant. Après l’avoir signé, vous êtes obligé d’acheter le bien. L’acte notarié suivra dans les quatre mois.
  • Si l’une des deux parties ne remplit pas ses obligations, elle doit payer une pénalité à l’autre partie. Cette pénalité s’élève généralement à 5 à 10 pour cent du prix d’achat.
    • Cela peut être le cas, par exemple, si l’acheteur ne peut pas financer l’achat parce qu’il n’a pas obtenu de prêt.
    • Il est toutefois possible d’inclure des conditions suspensives dans le contrat. Par exemple, le vendeur peut décider de conclure la vente uniquement après que l’acheteur a obtenu un prêt immobilier. Aujourd’hui, il n’y a aucune obligation de le faire.

Dans l’actualité : Le document de politique générale de Beenders stipule désormais que « le contrat d’achat comprendra automatiquement une condition préalable à l’obtention d’un crédit nécessaire. Sans cette condition, le contrat n’est pas valable ».

  • Le ministre souhaite ainsi mieux protéger les acheteurs et créer des conditions plus équitables.
  • « Dans une vente privée, le vendeur donne souvent la priorité à un soumissionnaire qui dispose des fonds nécessaires et qui indique qu’il n’a pas besoin d’une condition suspensive », a déclaré Kristophe Thijs, porte-parole du réseau immobilier CIB, dans une interview accordée à De Standaard.

Le secteur de l’immobilier n’est pas un grand fan de la proposition de Beenders

Mais : Thijs remet toujours en question la proposition de Beenders.

  • Il prévient qu’une telle mesure ne doit pas donner aux acheteurs l’impression qu’une offre peut être faite à la légère. Le secteur craint que les acheteurs ne parient sur plusieurs chevaux à la fois et qu’ils ne choisissent après coup l’offre qui les lie. « Le vendeur mérite également d’être protégé. La proposition n’en tient malheureusement pas compte.
  • Une autre critique du secteur est qu’une telle clause obligatoire signifie une perte de temps pour les investisseurs qui ont de l’argent, « alors que des logements locatifs abordables supplémentaires sont plus que jamais nécessaires ».

Conclusion : pour l’instant, il reste à voir à quoi ressemblera la proposition finale de Beenders.

  • « Les intérêts de l’acheteur et du vendeur seront pris en compte lors de l’élaboration de cette mesure », déclare le ministre. « Mais il arrive que des personnes n’obtiennent pas de prêt, ce qui peut entraîner des drames. Il est tout à fait logique que la loi prévoie un certain délai pour régulariser votre situation financière. La banque peut toujours prendre une décision à laquelle vous ne vous attendez pas.

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