Bart De Wever (N-VA) doit se rendre chez le roi cet après-midi sans faire de percée

Il n’y aura pas de bonnes nouvelles plus tard chez le roi. A 16 heures, le formateur Bart De Wever doit y présenter un rapport intermédiaire. Ces derniers jours, il n’a pas réussi à faire avancer le dossier difficile des réformes socio-économiques. Il est donc très peu probable qu’un gouvernement soit formé avant la fin de l’année, ce qui n’est pas forcément une catastrophe.


Principaux renseignements

  • Le formateur Bart De Wever (N-VA) doit présenter un rapport intermédiaire au roi mardi à 16 heures. Il ne pourra pas y apporter de bonnes nouvelles. Ces derniers jours, les négociateurs n’ont pas réussi à faire une percée.
  • Entre-temps, certains partis s’irritent de plus en plus des méthodes de De Wever.
  • Les chances de mettre en place un nouveau gouvernement fédéral avant la fin de l’année sont donc minces.

Les négociations entre les partis de l’Arizona en vue de la formation d’un gouvernement fédéral sont très difficiles. Le week-end dernier et lundi, tout a dû céder sur la table des négociations dans l’espoir d’obtenir une percée sur la question cruciale du budget et des réformes socio-économiques. Cela n’a pas été le cas.

Le formateur Bart De Wever n’a même pas réuni toutes les parties autour d’une table lundi. Il avait initialement prévu de le faire, mais il s’en est tenu à de nouveaux entretiens individuels. De tels entretiens sont également prévus aujourd’hui. Ce modus operandi suscite une frustration croissante chez certaines parties.

Pas avant 2025?

Georges-Louis Bouchez (MR) et Sammy Mahdi (CD&V), entre autres, ont récemment exprimé leur espoir de voir un nouveau gouvernement fédéral avant la fin de l’année. Les chances d’y parvenir s’amenuisent de jour en jour.

Le modus operandi de Bart De Wever montre qu’il ne considère pas cela comme une priorité absolue dans l’immédiat. Selon les initiés, le formateur travaille avec beaucoup de soin, mais surtout avec beaucoup de prudence. La crainte de voir quelqu’un quitter la table des négociations – comme Vooruit l’a déjà fait auparavant – est clairement présente.

D’un point de vue pratique, il n’est pas non plus nécessaire de parvenir à un accord ce mois-ci. Les agences de notation, par exemple, ne publient pas de nouvelles notes avant février. L’Europe a même accordé un délai jusqu’en avril pour présenter un budget.

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