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Alibaba investit plus de 25 milliards d’euros dans le ‘cloud’ boosté par la pandémie

Alibaba investit plus de 25 milliards d’euros dans le ‘cloud’ boosté par la pandémie
Alibaba is een van de grootste Chinese bedrijven. – EPA

La société chinoise a déclaré qu’elle investirait 200 milliards de yuans (25,8 milliards d’euros) dans ses activités de ‘cloud’ sur trois ans. Alibaba entend profiter de l’explosion de la demande qui a eu lieu lorsque l’épidémie de coronavirus a atteint son paroxysme en Chine.

Grâce au télétravail forcé de la plupart des employés chinois en février, Alibaba a vu l’utilisation de ses logiciels augmenter en flèche. Son application de messagerie DingTalk a ainsi connu une hausse spectaculaire, utilisée par les entreprises et les écoles dans tout le pays.

Toutefois, les utilisateurs se sont plaints de temps de latence à cause du volume d’activité élevé. Alibaba a bien confirmé ce problème sur le réseau social chinois Weibo.

Le président d’Alibaba Cloud Intelligence, Jeff Zhang, a ainsi déclaré que la pandémie ‘a posé un stress supplémentaire sur l’ensemble de l’économie dans tous les secteurs’. La société espère désormais ‘que l’investissement aiderait les entreprises à accélérer le processus de reprise’.

Suprématie

Alibaba Cloud (filiale de Alibaba Group spécialisée dans le cloud computing) est l’une de ses branches à la croissance la plus rapide. Au quatrième trimestre, son chiffre d’affaires a augmenté de 62 % pour atteindre 10,7 milliards de yuans. C’est la première fois qu’elle dépasse les 10 milliards de yuans en un seul trimestre.

Le géant de la technologie a aussi dominé 46,4 % du marché du cloud en Chine au quatrième trimestre, selon le cabinet de recherche Canalys. Tencent Cloud et Baidu Cloud détenaient respectivement 18 % et 8,8 % du marché, loin derrière. C’est ce qu’on appelle une suprématie.

C’est également cette division ‘cloud’ d’Alibaba qui a aidé le gouvernement de Hangzhou à créer et déployer un système de surveillance de la santé au premier trimestre. Celui-ci donne une évaluation de l’exposition potentielle au virus à l’aide de codes de couleur rouge, jaune et verte. Un système qui a ensuite été déployé à l’échelle nationale.

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