L’essentiel : les pays du G7, ainsi que l’Australie, se sont mis d’accord pour introduire un plafond de prix fixe, au lieu d’un plafond variable. C’est ce qu’ont rapporté à Bloomberg des sources anonymes ayant connaissance du dossier.

• Un plafond de prix fixe doit garantir qu’il n’est pas soumis aux aléas du marché. En effet, avec un plafond variable, le prix maximum aurait évolué en fonction du prix du Brent, le baril de référence en Europe.
• On ne sait pas encore quelle sera la hauteur du plafond. Les responsables américains avaient indiqué précédemment qu’ils souhaitaient instaurer un plafond à 60 dollars le baril.
• La fixation du prix est un exercice d’équilibre délicat. S’il est fixé trop haut, la Russie ne ressentira pas grand-chose. S’il est trop bas, elle ne sera plus du tout incitée à vendre du pétrole à l’Occident. Ce qui pourrait mettre en danger l’approvisionnement.

À noter également : même si c’est bien la formule d’un prix fixe qui a été choisie, la coalition examinera régulièrement si le prix ne doit pas être ajusté, rapporte Reuters.

• Le G7 et l’Australie souhaitent que le plafonnement des prix prenne effet dès le 5 décembre. À cette date, l’UE instaurera également un embargo sur le pétrole russe.
• Mais : la coalition veut trois niveaux de plafonnement des prix. La décision d’introduire un plafond fixe ne s’appliquera pour l’instant qu’au pétrole brut. Des décisions sur deux niveaux pour les produits raffinés tels que le diesel suivront.
• Les chefs de gouvernement européens ont également annoncé un plafond pour le gaz naturel importé en octobre dernier. Il s’agira d’un plafond variable, de manière à pouvoir lisser les fortes hausses de prix. Les discussions à ce sujet sont toutefois toujours en cours.

(OD)