Comme l’Europe, les États-Unis doivent faire face à une inflation croissante après une (très) légère accalmie. Le Bureau of Labor Statistics a indiqué que l’inflation s’était établie à 8,6 % en mai, alors que les analystes s’attendaient à une moyenne de 8,3 %.
L’inflation en mai était également supérieure d’un point de pourcentage à celle d’avril, compte tenu des effets saisonniers. « La hausse a été généralisée, les indices du logement, de l’essence et de l’alimentation ayant le plus contribué », a indiqué l’agence statistique américaine.
Le chiffre plus élevé que prévu de l’inflation a immédiatement entraîné une réaction négative des marchés boursiers. Les investisseurs craignent que la banque centrale américaine ne resserre encore plus sa politique, ce qui est préjudiciable aux actions à court terme. La semaine prochaine, la Réserve fédérale annoncera ses plans.
« La demande continue de dépasser la capacité d’offre de l’économie américaine et, les facteurs d’offre montrant peu de signes d’amélioration à court terme, il appartient à la Fed de tempérer le côté demande de l’équation avec des hausses continues des taux d’intérêt », écrivent les économistes d’ING dans une première réaction au chiffre de l’inflation.
La BCE a présenté ses décisions hier et augmentera ses taux pour la première fois en dix ans.