En 2021, les nouvelles installations pour capter l’énergie des vagues et des marées sont revenues au niveau d’avant la pandémie. Mais comparée aux chiffres des éoliennes et des panneaux solaires, l’exploitation de l’énergie marine est encore minime.
2020 et la pandémie ont été un coup de frein au développement de la production d’électricité via les vagues et les marées, mais en 2021, le niveau de nouvelles installations et des investissements est revenu à ce qu’il était en 2019.
Sur 2021, Ocean Energy Europe (OEE), représentant du secteur, cité par CNBC, explique que des installations d’une puissance totale 2,2 MW, pour l’énergie des marées ont été déployées en Europe (contre 3,12 dans le monde). En 2020, des installations à hauteur de seulement 260 kilowatts avaient été installées. Pour l’énergie des vagues, les nouvelles installations ont triplé en un an, passant à 681 KW (contre 1,38 MW dans le monde) d’installés en 2021.
Dans les mers bordant l’Europe, des installations pour capter l’énergie des marées, d’une puissance totale de 11,5 MW étaient déployées le 31 décembre 2021. Des installations d’une puissance totale de 1,4 MW, pour capter l’énergie des vagues, sont également déployées en Europe.
Selon OEE, les investissements ont augmenté de 50% en un an, pour atteindre 70 millions d’euros en 2021.
Présence très faible
En combinant ces deux énergies, nous arrivons à un total d’environ 13 MW. Cela est relativement faible comme puissance totale des installations, comparé à d’autres sources d’énergie renouvelable. L’éolien et le solaire, rien qu’en Belgique, font par exemple chacun 4,8 GW de puissance totale, soit des centaines de fois plus. Ou sur l’année 2021, 17,4 GW d’éolien ont été installés en Europe, soit 6.000 fois plus que pour l’énergie marine.
Mais la Commission européenne a l’intention d’augmenter la présence de ces deux énergies. En 2025, elles devront atteindre un total de 100 MW, et 1 GW en 2030. Ces objectifs semblent en tout cas des challenges de taille, au vu de la vitesse de développement d’aujourd’hui.
Pour le secteur cependant, les choses vont de l’avant. « Les chiffres de 2021 reflètent un secteur fort et adaptable, et montrent que l’énergie marine fait ses preuves, tant sur le plan technologique que sur celui des investissements », annonce Remi Gruet, PDG d’OEE.