Très en avance dans sa campagne vaccinale, Israël se prépare à lancer l’administration d’une quatrième dose de vaccin contre le Covid-19 à une partie de sa population. En cause: le variant Omicron.
Ce mardi, un groupe d’experts du ministère de la Santé s’est prononcé en faveur d’une quatrième injection de vaccin. Le Premier ministre Naftali Bennett a ensuite indiqué qu’il s’agissait « d’une grande nouvelle qui nous aidera à surmonter la vague Omicron qui se propage dans le monde entier ».
Cette quatrième dose n’a pas encore reçu le feu vert officiel des autorités compétentes, mais cela ne saurait tarder. « Mon message est – ne perdez pas de temps, allez vous faire vacciner », a déclaré M. Bennett.
Les premiers qui y auront droit sont les personnes de plus de 60 ans, le personnel médical et les personnes immunodéprimées.
Craintes face à Omicron
Après une accalmie initiée à la fin de l’été, les cas de coronavirus augmentent légèrement depuis quelques jours en Israël. Plus problématique encore: le variant Omicron s’installe sur le territoire, avec 340 cas recensés mardi, selon le ministère de la Santé.
Mardi, un hôpital a annoncé le premier décès d’un Israélien des suites d’une contamination à Omicron. Il avait une soixantaine d’années et était hospitalisé depuis une quinzaine de jours. Il souffrait toutefois déjà de plusieurs autres maladies avant d’être touché par le virus. « Sa morbidité provenait principalement de maladies préexistantes et non d’une infection respiratoire due au coronavirus », a précisé l’hôpital.
Israël a déjà étendu cette semaine une interdiction de voyager à des pays comme les États-Unis, l’Allemagne, l’Italie, la Turquie et le Canada pour tenter de freiner la propagation du variant. En outre, le bureau du Premier ministre a fait savoir qu’il avait approuvé la réduction de 50% de la présence au bureau pour les employés du secteur public afin d’encourager le télétravail.
De son côté, le ministre de la Défense, Benny Gantz, a ordonné au commandement militaire du front intérieur de se préparer à l’éventualité de 5.000 nouveaux cas par jour.