Les sites d’alunissage des missions Apollo sont désormais protégés par une loi américaine. Les partenaires de la NASA et les entreprises US sont tenus de les respecter lors de futures explorations.
Les États-Unis ont promulgué le 31 décembre dernier la loi baptisée ‘One Small Step to Protect Human Heritage in Space Act’. Selon le site de la Maison Blanche, la loi exige de la NASA (National Aeronautics and Space Administration) qu’elle ‘ajoute des recommandations et informe les autres agences fédérales concernées des informations relatives à la prise en compte et à la limitation des interférences nuisibles avec les artefacts historiques des sites d’alunissage Apollo.’
SpaceX, Blue Origin…
En d’autres termes, la nouvelle législation oblige les entreprises américaines et les partenaires de la NASA à préserver tous les objets laissés sur la Lune par les différentes missions du programme Apollo (1961-1972) en restant à l’écart des sites en question. Sans quoi ils ne pourront bénéficier du soutien de l’agence spatiale américaine. Cette dernière pourra toutefois faire des exceptions, notamment pour des raisons scientifiques ou historiques, note le site français Numerama.
La NASA avait déjà évoqué le principe d’une préservation des anciens sites d’alunissage dans le cadre du programme Artémis, dont l’objectif est d’amener à nouveau des humains sur notre satellite naturel d’ici 2024.
Parmi les entreprises américaines concernées figurent notamment SpaceX, d’Elon Musk, et Blue Origine, de Jeff Bezos, les deux firmes étant impliquées dans le programme Artémis.