Alors que le Finantial Times publie une étude qui montre que la plupart des pays d’Europe suivent le modèle italien, Donald Trump semble enfin prendre la mesure de la situation.
À partir de ce vendredi à midi, plus aucun voyage depuis l’Europe vers les États-Unis ne sera autorisé. Et ce pour 30 jours. Le but est évidemment d’endiguer ce que l’OMS appelle maintenant une pandémie.
Seul le Royaume-Uni est exempté de cette mesure, ainsi que les biens: « Il est très important pour tous les pays et entreprises de savoir que le commerce ne sera en rien affecté par la restriction de 30 jours sur les voyages depuis l’Europe », a précisé le président américain. »
Il connait en effet la situation des marchés, dont celle du Dow Jones qui est en situation de Bear market. En Europe, plus de 20.000 personnes sont contaminées par le virus. L’Italie à elle seule a enregistré 12.462 cas, dont 2313 contaminations en 24 heures pour un total de 827 morts.
Longtemps, le président américain a minimisé la situation, recevant les critiques des démocrates. ‘Cela va disparaître, restez calme’, avait-il encore déclaré mardi. ‘Tout se déroule bien. Beaucoup de bonnes choses vont avoir lieu’.
L’avenir ‘plus radieux que jamais’
Au cours de son allocution de dix minutes, le président a appelé le Congrès américain à adopter rapidement une réduction des taxes sur les salaires pour aider les ménages américains à surmonter l’impact économique de l’épidémie de coronavirus.
Il a enfin qualifié le nouveau coronavirus de ‘virus étranger’. Il y a quelques jours, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo avait provoqué une polémique, et l’ire de Pékin, en parlant de « virus de Wuhan ».
Le 45e président des États-Unis a achevé son discours en martelant sa conviction que l’avenir des États-Unis restait ‘plus radieux que personne ne peut l’imaginer’.
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