Le secteur du luxe fournit à l’économie de l’Union européenne près de 800 milliards d’euros de revenus par an. De plus, ses activités garantissent du travail à plus de deux millions de personnes.
C’est ce que révèle une étude réalisée par le consultant Bain & Company et l’organisation sectorielle de l’Alliance européenne des industries culturelles et créatives (Eccia), sur base des chiffres d’il y a deux ans.
Exportation
« Les activités du secteur du luxe ont une part de 4 % dans le produit intérieur brut européen », disent les chercheurs. « L’étude montre que le secteur en Europe est un pilier important de la croissance économique à long terme et de la propagation de la prospérité. »
L’analyse montre que le secteur européen du luxe a enregistré une augmentation de 32 % de son chiffre d’affaires sur une période de quatre ans. Les activités ont également conduit à la création de 300.000 emplois européens. Il y a deux ans, le secteur du luxe représentait 10 % des exportations européennes totales.
Cependant, les chercheurs soulignent que l’influence du secteur va au-delà des simples retours économiques. « L’étude montre également les avantages socio-économiques et culturels importants », notent-ils.
« Le secteur garantit des investissements importants et utilise également un modèle commercial unique. Les entreprises des segments de marché supérieurs permettent de développer des productions supérieures et des centres d’expertise dans toute l’Europe. »
Le tourisme
« De plus, les activités sur le marché du luxe sont des piliers importants pour, entre autres, l’innovation numérique et la durabilité. En outre, ils apportent également un soutien essentiel au développement des compétences et de l’artisanat. »
« Enfin, ils promeuvent également les valeurs culturelles européennes dans le monde. Le secteur est, au bout du compte, une promotion importante pour les destinations touristiques européennes.
L’un des fers de lance du secteur européen du luxe est la société française Louis Vuitton Moët Hennessy (LVMH). L’entreprise a une capitalisation boursière de plus de 204 milliards d’euros. Cela fait de l’entreprise la société la plus précieuse de la zone euro. Le groupe français compte 156.000 collaborateurs au total.