An Venezuela, la monnaie locale, le bolivar, a perdu tant de valeur, que les commerçants préfèrent les peser plutôt que les compter. Cette situation est comparable à celle de l’Allemagne après la Première Guerre mondiale. En Yougoslavie aussi pendant les années 1990, cette pratique était courante et plus récemment encore au Zimbabwe.
An Venezuela, la monnaie locale, le bolivar, a perdu tant de valeur, que les commerçants préfèrent les peser plutôt que les compter. Cette situation est comparable à celle de l’Allemagne après la Première Guerre mondiale. En Yougoslavie aussi pendant les années 1990, cette pratique était courante et plus récemment encore au Zimbabwe.
Que les Vénézuéliens pèsent maintenant l’argent est un des signes les plus évidents d’une hyperinflation, selon un analyste qui souligne qu’ils ne connaissent pas la gravité de la situation car le gouvernement se refuse à donner des chiffres. On estime que cette année, l’inflation se situera entre 200% et 1.500%.
Tired of counting piles of cash, Venezuelans start weighing them instead https://t.co/LwCalTFXXm
— Andy Rosati (@andrewrosati) 31 de octubre de 2016
Socialismo ó muerte ?
Le pays du président Nicolas Maduro traverse une profonde crise politique, économique et humanitaire. Après 15 ans de chavisme bolivarien, le pays a été pillé par des dirigeants locaux.
La baisse des recettes du pétrole et la sécheresse persistante ont fait le reste.
Le secteur pétrolier, joyau de l’économie du Venezuela, est au bord de la faillite. La situation s’est tellement dégradée que le pays doit maintenant importer du pétrole des Etats-Unis, pays que Nicolas Maduro considère encore comme « l’ennemi juré ».
La faim dans le pays qui a les réserves de pétrole les plus importantes du monde
Une étude publiée par le journal hispanophone Diario de las Americas révèle qu’un Vénézuélien sur 6 doit trouver de la nourriture dans les surplus de restes comestibles ou les déchets.
6 Vénézuéliens sur 10, c’est-à-dire presque 18 des 30 millions d’habitants, disent ne pas pouvoir se permettre 3 repas par jour. L’étude fait apparaître également que presque la moitié des Vénézuéliens doit écourter son temps de travail pour pouvoir se mettre à la recherche de nourriture.