Ce n’est pas un phénomène rare à Madagascar
Dans le pays d’Afrique orientale Madagascar, 124 personnes sont décédées de la peste depuis le 1er août. Plus de 1500 autres ont été infectées par la maladie. Neuf pays situés à proximité de l’île ont déjà lancé des alertes pour empêcher la propagation de la maladie par les avions et les navires.
Au Moyen Âge, la peste a décimé un tiers de la population européenne, et selon Wikipédia, elle est causée par une bactérie à Gram négatif, à savoir la Yersinia pestis. Elle tire son nom du médecin franco-suisse Alexandre Yersin. Ce dernier a identifié la bactérie en 1894 au cours d’une épidémie à Hong Kong.La peste est transmise par une piqûre d’insecte, la plupart du temps par des puces qui sont infectées par la bactérie. L’inhalation de minuscules gouttelettes qui flottent dans l’air raison de la toux ou des éternuements d’une personne contaminée peut aussi conduire à l’inoculation de la maladie. La peste est l’exemple le plus connu d’une maladie se transmettant des animaux aux humains.Selon les autorités locales, la propagation de la maladie se ralentit désormais. De moins en moins de personnes sont hospitalisées, tandis que de plus en plus de gens sont guéris et autorisés à quitter l’hôpital La peste n’est pas un phénomène rare à Madagascar. L’épidémie a été signalée pour la première fois en 1898. Depuis lors, on en a recensé plusieurs épisodes. Après 1980, on a même parlé d’une épidémie annuelle récurrente. Mais l’ampleur de l’épidémie actuelle dépasse celle des précédentes. Chaque année, on n’enregistre normalement pas plus de 300 à 400 cas, qui aboutissent à une dizaine de décès.« Bien que la peste soit une maladie épouvantable, on peut contrôler rapidement l’apparition d’une épidémie et éviter une plus forte mortalité en prenant des mesures rapides et concrètes », explique Luca Fontana, spécialiste de l’eau et de l’assainissement chez Médecins Sans Frontières sur Medicalfacts.nl.
« Quand les malades de la peste pneumonique reçoivent un traitement en temps opportun, les chances de survie sont de 100 %. Les personnes qui courent le risque d’une infection peuvent se protéger contre un traitement préventif ».
L’Organisation Mondiale de la Santé signale qu’il y a eu 3248 cas de peste entre 2010 et 2015, dont 584 avec une issue fatale.