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En janvier 1942, un officier médecin d’une unité écrit : « J’ai décidé de leur administrer de la Pervitine, parce qu’ils commençaient à s’allonger dans la neige, ne souhaitant plus que mourir. Après une demi-heure, les hommes ont spontanément commencé à exprimer un mieux-être. Ils recommencèrent à marcher en ordre, avec un meilleur état d’âme, et ils étaient plus vifs. »
Les soldats allemands ont eu recours à un traitement de choc pour les aider à supporter les souffrances épouvantables qu’ils éprouvaient sur les fronts les plus durs, et notamment le front de l’Est : ils ont été dopés avec des amphétamines, ce que nous appelons aujourd’hui le crystal meth.
L’Association des Médecins Allemands a indiqué que des milliers de soldats nazis auraient pris 200 millions de comprimés de Pervitine entre 1939 et 1945. Cette drogue était utilisée notamment durant le Blitzkrieg. « L’idée, c’était de transformer des soldats, des matelots et des pilotes ordinaires en automates capables de performances surhumaines », explique un pharmacologue de cette association.
Le problème, c’est que les militaires pouvaient développer une addiction pernicieuse.
Vers la fin de la guerre, les nazis ont développé un stimulant à base de cocaïne, le D-IX, pour permettre aux troupes en première ligne de poursuivre les combats, même lorsque les hommes étaient exténués. La drogue a été testée au camp de concentration de Sachsenhausen où des prisonniers drogués eurent à marcher 112 km avec des charges de 20 kgs sans pouvoir se reposer. Wolf Kemper, auteur allemand de « Nazis on Speed » (« les Nazis et la coke » Werner Pieper, 2002), rapporte même que c’était l’ultime arme secrète des Nazis pour gagner la guerre : les Allemands projettaient de doper les soldats avec la drogue miraculeuse.
Mais le D-Day et l’invasion des Alliés ne leur ont pas laissé la possibilité de réaliser leurs projets…