Un jeune starter français s’est offert un stand au CES de Las Vegas. Son produit génial : une patate connectée. Et parfaitement inutile.
‘POTATO décode le langage de la pomme de terre et peut le traduire via une connexion Bluetooth’ explique le communiqué de presse de BPZ (pour Bac Plus Zero) disponible au CES de Las Vegas. L’exploit de Nicolas Baldeck n’est pas tant de faire parler une pomme de terre. Sa performance tient plutôt de l’escroquerie bon enfant, celle d’avoir grappillé un stand à la plus grande foire high tech du monde avec un produit qui n’a aucune utilité.
Interrogé par BFM Tech, le jeune créateur s’explique : ‘Concrètement, j’ai un vrai produit: une carte électronique qui se plante dans la patate. Elle prend son électricité dans la patate (comme une pile citron), et connecte la patate au téléphone, en Bluetooth’.
Inutile mais efficace
Bon, pour l’utilité concrète de l’invention, on reviendra. Mais Nicolas Baldeck a monté un dossier, fourni 1000 dollars et sa smart potato occupe l’espace Eureka Park, consacré aux innovations en devenir. Un beau pied de nez au salon international : ‘J’ai simplement expliqué en quoi POTATO était un objet connecté doublé d’un assistant personnel, à même de recourir à la fois à l’intelligence artificielle et au cloud’ explique le starter.
Coût total de la blague : 4000 euros, comprenant l’accès au salon, le transport et l’hébergement. Une somme que ne regrette pas le jeune français : ‘Je me suis dit que je ne pouvais pas passer à côté d’une participation au plus grand salon de l’électronique au monde’ livre-t-il, démontrant par la même occasion le manque de contrôle d’un salon qui veut montrer les technologies de demain.