Principaux renseignements
- L’agriculture biologique est une stratégie résiliente pour lutter contre les maladies des cultures qui affectent l’industrie du gingembre du Nigeria.
- La promotion des pratiques agricoles biologiques garantira une production de gingembre sûre et de haute qualité, conforme aux normes internationales, et renforcera la sécurité environnementale, améliorera le contenu nutritionnel et augmentera les prix sur les marchés étrangers.
- Donner la priorité aux solutions fondées sur la recherche, réduire la dépendance à l’égard des pesticides nocifs et revitaliser les parcs industriels peut stimuler le développement à long terme dans divers secteurs, y compris l’agriculture.
Madaki, président de l’association des gingembres au Nigeria, souligne qu’après des années de recherche sur la culture du gingembre, l’association a identifié l’agriculture biologique comme une stratégie résiliente pour lutter contre les maladies des cultures qui affectent l’industrie. Il souligne que les résultats de cette année démontrent la résistance naturelle aux maladies du gingembre cultivé de manière biologique par rapport aux variétés cultivées de manière conventionnelle. Madaki se dit optimiste quant au fait que la promotion des pratiques de l’agriculture biologique garantira une production de gingembre sûre et de haute qualité, conforme aux normes internationales.
Réintroduction de techniques traditionnelles
L’association travaille activement avec les agriculteurs pour réintroduire les techniques traditionnelles de l’agriculture biologique, dans le but d’augmenter les rendements cette année. M. Madaki souligne plusieurs avantages de la culture biologique du gingembre, notamment une plus grande sécurité environnementale, un meilleur contenu nutritionnel et des prix plus élevés sur les marchés étrangers. Il reconnaît toutefois que de nombreux agriculteurs hésitent encore à planter du gingembre en raison des pertes considérables subies l’année dernière.
Action collective
Le professeur Alimi Olasunkanmi Maruf, de l’Air Force Institute of Technology à Kaduna, souligne l’importance d’une action collective parmi les producteurs de gingembre pour surmonter les défis communs. Il préconise de réduire la dépendance à l’égard des pesticides nocifs et de donner la priorité aux solutions fondées sur la recherche afin d’améliorer les rendements des cultures et la santé des sols.
Connaissances indigènes et croissance économique
Muhammed Arigbabuwo, président du Conseil des Obas et chefs traditionnels yorubas des 19 États du Nord et d’Abuja, suggère de donner la priorité aux connaissances indigènes tout en adoptant les avancées scientifiques. Il plaide en faveur de programmes globaux portant sur l’agriculture, l’éducation, les énergies renouvelables et le chômage. M. Arigbabuwo estime que la revitalisation des parcs industriels et l’octroi de microcrédits stimuleront le développement à long terme de divers secteurs, y compris l’agriculture.
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