Le formateur Bart De Wever (N-VA) doit rendre compte de sa mission au roi cet après-midi. Il arrivera sans accord, ce qui laisse beaucoup de travail en suspens. La date et la durée des négociations pour la période à venir ne sont pas encore tout à fait claires.
Principaux renseignements
- Bart De Wever (N-VA) doit se rendre chez le roi sans accord majeur sur le budget.
- Après cela, il expliquera probablement plus en détail l’agenda des vacances. Certaines parties à la table veulent continuer à négocier, tandis que d’autres veulent appuyer sur le bouton pause pendant un certain temps.
- Il est également question d’une éventuelle date limite à laquelle un accord final pourrait ou non être conclu.
Les négociateurs du gouvernement fédéral des cinq partis de l’Arizona (N-VA, MR, cd&v, Les Engagés et Vooruit) ont discuté ces derniers jours de la sécurité, des soins de santé et de la migration. Ils ont donc laissé de côté les discussions difficiles sur les réformes socio-économiques et le budget. De Wever doit donc se rendre chez le roi sans avoir obtenu d’avancée sur cette question cruciale. Pourtant, il ne fait aucun doute que le roi Philippe prolongera à nouveau son mandat.
En négociant pendant les vacances?
Cet après-midi, la fiscalité sera à nouveau à l’ordre du jour. Ce qui se passera dans un avenir proche n’est pas encore clair. Du côté flamand, on ambitionne déjà de poursuivre les négociations entre le jour de Noël et le Nouvel An. « Ce sera au formateur d’expliquer cela. C’est lui qui gère l’agenda. Mais j’ai indiqué être disponible dans les prochains jours », a déclaré Sammy Mahdi (cd&v) à la VRT NWS à ce sujet.
Les partis francophones seraient plutôt en faveur d’une courte pause pour que tout rentre dans l’ordre.
Les partis francophones veulent une date butoir
Selon VTM Nieuws, une autre question se pose parmi les partis francophones. Ils aimeraient que De Wever leur communique non seulement le planning des semaines à venir, mais aussi le planning à long terme.
Il semble même qu’il soit question de demander une éventuelle date limite à laquelle un accord final devrait ou non être conclu. La date du 15 janvier 2025 tomberait alors. Il est peu probable qu’il y ait vraiment une échéance aussi serrée, mais le fait est que certaines parties à la table se lassent manifestement de ces négociations sans fin. En effet, il était initialement question d’un accord avant Noël, mais les chances d’y parvenir sont désormais nulles. Certains négociateurs craignent donc que l’échéance soit sans cesse repoussée.
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