Les écoles publiques de Berlin sont confrontées à un gel financier dans le cadre de la politique d’hébergement des migrants


Principaux renseignements

  • Les administrateurs des écoles ont été informés que les nouveaux contrats dépassant l’année fiscale en cours sont interdits.
  • Les activités éducatives courantes, telles que les voyages scolaires et les frais de déplacement des enseignants, seront inévitablement perturbées en raison des contraintes budgétaires.
  • Les écoles doivent désormais demander une autorisation spéciale pour toute dépense par le biais de demandes écrites adressées aux autorités chargées de l’éducation.

Les écoles publiques de Berlin sont confrontées à des contraintes financières qui entraînent un gel des dépenses pour des activités cruciales telles que les excursions éducatives. Cette restriction budgétaire intervient alors que la ville est confrontée à d’importantes pressions financières et qu’elle consacre des ressources considérables à l’accueil d’un afflux de migrants.

La Chambre des représentants de Berlin a récemment approuvé une enveloppe supplémentaire de 1,3 milliard d’euros pour répondre aux besoins de logement des migrants. Cette décision a suscité un débat sur les priorités de la ville en matière de dépenses, en particulier à la lumière de l’impact sur le financement de l’éducation.

Priorités de financement et conséquences

Les administrateurs scolaires ont été informés que les nouveaux contrats dépassant l’année fiscale en cours sont interdits. Cette mesure, qui comprend l’arrêt des remboursements des frais de déplacement des enseignants liés aux voyages scolaires, a suscité des inquiétudes parmi les éducateurs. Les chefs d’établissement soulignent que si des exceptions peuvent être accordées pour des besoins urgents, les activités de routine seront inévitablement perturbées.

L’impact sur l’éducation

Le maire de Berlin a mis en garde contre le risque d’atteindre la capacité d’accueil de la ville, soulignant l’urgence de la situation. Si des milliards ont été alloués à la mise en place de structures d’hébergement d’urgence, telles que des villages de tentes et des maisons-conteneurs, cela se fait au détriment d’autres services essentiels, notamment l’éducation.

Le gel budgétaire a suscité des critiques parce qu’il donne la priorité à l’hébergement des migrants plutôt qu’aux activités scolaires. Certains se demandent pourquoi des fonds sont disponibles pour un domaine alors que d’autres, comme l’éducation, sont limités. Les écoles sont désormais tenues de demander une autorisation spéciale pour toute dépense par le biais de demandes écrites adressées aux autorités chargées de l’éducation.

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