Principaux renseignements
- La campagne de l’ONU #IBelong a permis à plus d’un demi-million de personnes d’acquérir la citoyenneté.
- Vingt nations ont renforcé les droits des apatrides et treize ont mis en œuvre des lois pour empêcher les enfants de naître sans nationalité.
- Soixante-dix-sept pays supplémentaires ont adhéré aux conventions de l’ONU sur l’apatridie et au moins 22 nations ont adopté des plans d’action nationaux pour éliminer l’apatridie.
Depuis le lancement de sa campagne #IBelong en 2014, l’ONU a constaté des avancées significatives dans la lutte contre l’apatridie, avec plus d’un demi-million de personnes qui ont acquis la citoyenneté au cours de la dernière décennie. La campagne visait à mobiliser l’action internationale pour résoudre cette violation des droits de l’homme, qui laisse les gens politiquement et économiquement marginalisés, entravant leur accès aux services essentiels et les rendant vulnérables à l’exploitation et aux abus.
Des progrès ont été réalisés, mais des défis persistent
Bien que des progrès aient été accomplis, des millions de personnes restent touchées, car les données actuelles ne couvrent qu’environ la moitié des pays du monde. Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) reconnaît que l’élimination de l’apatridie nécessite un effort continu, malgré les progrès « remarquables » qui ont été réalisés.
Efforts des pays pour lutter contre l’apatridie
Vingt pays ont renforcé les droits des apatrides et treize ont mis en œuvre des lois visant à empêcher les enfants de naître sans nationalité. Des pays comme le Turkménistan, le Portugal, la Macédoine du Nord, le Rwanda, le Brésil et la Thaïlande ont fait des efforts louables à cet égard. Le Kirghizstan a notamment résolu tous les cas connus d’apatridie à l’intérieur de ses frontières.
Plus de mesures pour lutter contre l’apatridie
En outre, 77 autres pays ont adhéré aux conventions des Nations unies sur l’apatridie et au moins 22 nations ont adopté des plans d’action nationaux pour éliminer l’apatridie. Cependant, les défis persistent car d’innombrables personnes ne sont pas reconnues et sont marginalisées en raison d’une discrimination ethnique, religieuse ou sexuelle, ou de lois et de politiques imparfaites en matière de nationalité.
Prochaine réunion de haut niveau et nouvelle alliance mondiale
Afin d’approfondir cette question, le HCR organisera une réunion de haut niveau sur l’apatridie lors de la réunion de son comité exécutif à Genève et lance une nouvelle « Alliance mondiale pour mettre fin à l’apatridie ».
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