Principaux renseignements
- Les Pays-Bas prévoient de mettre en œuvre des contrôles frontaliers plus stricts, de pénaliser les personnes responsables de perturbations liées à l’immigration et de donner la priorité aux retours forcés.
- Les critiques affirment que ces mesures sont discriminatoires et auront un impact négatif sur les personnes vulnérables, les organisations de réfugiés s’inquiétant de la remise en cause de leurs droits.
- Le gouvernement a l’intention d’invoquer une loi d’urgence pour faciliter la mise en œuvre sans l’approbation du Parlement.
Les Pays-Bas vont demander une dérogation aux politiques de l’Union européenne en matière d’asile et d’immigration, en invoquant les inquiétudes suscitées par l’afflux de migrants. Dans le cadre de leurs nouvelles mesures en matière d’immigration, le gouvernement néerlandais prévoit de mettre en œuvre des contrôles frontaliers plus stricts, de pénaliser les personnes responsables de perturbations liées à l’immigration, de limiter le regroupement familial et de donner la priorité aux retours forcés.
Ce plan a été critiqué par les partis d’opposition et les organisations de réfugiés. Les critiques affirment que les mesures sont discriminatoires et qu’elles auront un impact négatif sur les personnes vulnérables. Le Conseil néerlandais pour les réfugiés s’est dit préoccupé par le fait que les nouvelles politiques pourraient mettre en péril les droits des réfugiés.
Réponse du gouvernement
Le gouvernement néerlandais affirme que les mesures sont nécessaires pour faire face aux crises perçues en matière d’asile et de logement. Il affirme que les mesures sont destinées à dissuader la migration irrégulière et à garantir que les demandeurs d’asile sont logés de manière adéquate.
Les plans de mise en œuvre
Le gouvernement prévoit d’invoquer une loi d’urgence pour faciliter la mise en œuvre de ces mesures sans l’approbation du Parlement. Le Premier ministre Dick Schoof a défendu le recours à la mesure d’urgence, déclarant que le pays est confronté à un afflux de migrants sans précédent.
La semaine prochaine, le gouvernement demandera à la Commission européenne une dérogation aux politiques de l’UE en matière d’asile et de migration.
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