Eni accélère le rachat d’actions après un bénéfice net supérieur aux attentes pour le deuxième trimestre

Le groupe énergétique italien Eni a annoncé son intention d’accélérer son programme de rachat d’actions après avoir publié un bénéfice net supérieur aux attentes au deuxième trimestre.

Le bénéfice net ajusté d’Eni pour le trimestre s’est élevé à 1,52 milliard d’euros (1,65 milliard de dollars), en baisse de 21 % par rapport à l’année précédente, mais supérieur aux attentes des analystes qui tablaient sur 1,42 milliard d’euros. Le groupe a attribué sa solide performance à un résultat plus élevé que prévu de ses divisions amont et gaz et GNL.

Les cessions et la rationalisation du portefeuille entraînent une réduction de la dette

Eni a travaillé activement à la cession d’actifs, y compris la vente récente d’actifs en amont en Alaska et la signature de pourparlers exclusifs avec la société d’investissement KKR pour céder une participation dans son unité de biocarburants Enilive. Ces mesures devraient se traduire par une réduction des niveaux d’endettement d’ici la fin de l’année, l’entreprise prévoyant désormais un ratio d’endettement nettement inférieur à 0,2.

« Cela nous permettra d’accélérer l’exécution de notre programme de rachat d’actions de 1,6 milliard d’euros et de confirmer notre objectif de croissance de l’activité et de rendement pour les actionnaires », a déclaré Claudio Descalzi, directeur général d’Eni, dans un communiqué. Les actions de la société ont augmenté de 2,6 % à la bourse de Milan, surpassant l’indice des valeurs sûres légèrement négatif.

Augmentation des prévisions pour 2024

La performance d’Eni a été alimentée par une forte production de sa division d’exploration et de production, qui a enregistré un EBIT ajusté proforma de 3,5 milliards d’euros au deuxième trimestre, dépassant les estimations des analystes de 2,43 milliards d’euros. La production de pétrole et de gaz a augmenté de 6 % en glissement annuel, grâce à la montée en puissance des projets phares en Côte d’Ivoire et au Congo floating LNG, à la contribution accrue de la Libye et à l’intégration complète de Neptune Energy, récemment acquise.

Le groupe contrôlé par l’État a également amélioré ses prévisions de bénéfice d’exploitation ajusté pro forma pour 2024 à environ 15 milliards d’euros. Il s’agit d’un relèvement par rapport aux prévisions initiales de plus de 14 milliards d’euros en avril.

Le plan de cession d’Eni, qui vise à réduire la dette et à débloquer des fonds frais d’ici 2027, devrait donner un coup de pouce significatif à ses activités à faible émission de carbone. L’entreprise est prête à investir dans ces domaines alors qu’elle vise un avenir plus durable.

Principaux enseignements

– Eni a annoncé son intention d’accélérer son programme de rachat d’actions après avoir publié un bénéfice net élevé au deuxième trimestre.
– Les divisions Amont et Gaz & GNL ont réalisé de solides performances.
– Les désinvestissements et la rationalisation du portefeuille devraient réduire la dette d’ici la fin de l’année
– Le programme de rachat d’actions est renforcé par une exécution accélérée
– Les attentes des analystes ont été dépassées grâce à la forte production de la division Exploration & Production

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