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Wall Street ne s’oppose pas à un second mandat de Donald Trump

Wall Street ne s’oppose pas à un second mandat de Donald Trump
Le président américain Donald Trump se tient à côté de Jamie Dimon, directeur général de JPMorgan Chase & Co, à gauche, sur une photo d’archive de 2017. (Photographe : Andrew Harrer/Bloomberg via Getty Images)

Résumé : Les déclarations récentes de Jamie Dimon, PDG de JP Morgan, au Forum économique mondial de Davos, témoignent de l’acceptation grandissante de Donald Trump par Wall Street, malgré son image controversée et son historique. Dimon n’est pas le seul à envisager favorablement un deuxième mandat de Trump. Son point de vue révèle une approche pragmatique de l’élite financière face aux dynamiques du pouvoir politique, avec des implications notables pour l’économie et la démocratie.

Pourquoi est-ce important ?

Ce revirement d'attitude met en exergue le délicat équilibre entre les intérêts économiques personnels et la défense des principes démocratiques, soulignant les priorités de la communauté d'affaires et leur influence sur la sphère politique.

Rapprochement du secteur financier envers Trump

L’actu : Alors que Wall Street avait autrefois une position critique envers Trump, elle commence maintenant à réembrasser sa présidence et sa politique. Ce changement marque une évolution majeure dans l’attitude du secteur financier vis-à-vis de l’influence politique de Trump.

  • Après les événements du 6 janvier, le monde des affaires semblait avoir trouvé une orientation éthique. Cependant, cette attitude a vite évolué.
  • La Chambre de commerce américaine, initialement très critique envers ceux qui refusaient de reconnaître les résultats électoraux après l’attaque du Capitole, a depuis adopté une position neutre.
  • Jamie Dimon de JPMorgan, qui s’était prononcé contre l’atteinte à la démocratie, déclare maintenant que son entreprise prospérera autant sous Biden que sous Trump. Cela révèle une approche pragmatique et orientée vers le profit.

Zoom avant : Les dirigeants d’entreprise reconnaissent que Trump menace certaines normes démocratiques.

  • Néanmoins, ils considèrent un second mandat comme bénéfique pour l’économie.
  • Wall Street privilégie nettement les gains financiers par rapport à la stabilité sociétale et politique.

« Malgré ses nombreux défauts, Trump serait plus avantageux pour le monde des affaires que Biden. Trump a réduit le taux d’imposition le plus élevé, améliorant ainsi leurs résultats. Il promet de réitérer cela. Ses attaques contre le corporatisme ne sont qu’un leurre pour sa base. Il stimulerait aussi l’industrie des énergies fossiles et l’immobilier commercial. L’hypothèse des dirigeants d’entreprise selon laquelle Trump tiendra ces promesses est presque certaine. »

Financial Times
  • Le soutien à Trump est également motivé par ses précédentes baisses d’impôts et ses promesses en faveur de l’industrie des énergies fossiles et du marché immobilier.

Le Financial Times avait soutenu Mussolini

Zoom arrière : Le monde des affaires n’est pas dissuadé par les menaces de Trump concernant les tarifs d’importation et les guerres commerciales renouvelées, car « un moindre degré de mondialisation est un prix acceptable pour des impôts plus bas. »

  • Les élites souhaitent une place à la table des décisions. Elles veulent être là où tout se passe. Elles cherchent l’accès. Et elles savent que si elles ne se conforment pas maintenant, elles risquent de manquer des opportunités.
  • Dans un message sur Truth Social, Trump a écrit plus tôt cette semaine que ceux qui soutiennent financièrement la campagne de sa seule adversaire restante, Nikki Haley, ne doivent pas s’attendre à des faveurs une fois l’ancien président de retour au pouvoir.
  • Cette tendance reflète un schéma historique où les entreprises embrassent des leaders autoritaires lorsqu’il y a un avantage économique.
  • Une assertion prouvée par l’attitude positive du Financial Times envers Mussolini dans les années 30.
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