Le lancement du nouveau bon d’État incite plusieurs banques à augmenter temporairement les taux d’intérêt des comptes à terme d’un an, ou à ajouter un tel produit à leur gamme. Certaines formules l’emportent désormais sur la rémunération du bon d’État. C’est notamment le cas compte à terme de Beobank.
Après Deutsche Bank, le taux du compte à terme d’an de Beobank dépasse désormais lui aussi celui du bon d’État
Pourquoi est-ce important ?
Avec le lancement de son bon d'État à un an, le gouvernement fédéral veut encourager les banques à augmenter les taux d'épargne. Depuis l'annonce de cette mesure, aucune banque n'a encore augmenté ses taux d'épargne. Certains acteurs modifient toutefois la commission perçue lorsque vous immobilisez votre capital pendant un an sur un compte à terme.Dans l’actu : Beobank lance un nouveau compte à terme d’un an. Cette formule permet d’obtenir un rendement net de 2,835%. C’est 15 points de base de plus que ce que vous obtenez en plaçant votre argent dans le bon d’État.
- Beobank suit ainsi les traces d’Argenta, d’AXA Bank et de Deutsche Bank, entre autres. Ces banques ont également augmenté les taux de leur compte à terme d’un an ou ont lancé un produit d’épargne spécifique.
- Le compte à terme de Deutsche Bank semble encore mieux que celui de Beobank. Les épargnants qui placent leur argent sur ce compte obtiennent un rendement net de 2,87%.
- Toutefois, cette formule n’est accessible qu’à ceux qui peuvent mettre de côté au moins 100.000 euros. Ce n’est pas le cas du nouveau compte à terme de Beobank.
- Les comptes à terme d’un an d’Argenta et d’AXA rapportent temporairement autant que le bon d’État, à savoir 2,81%.
Il ne faut pas oublier que ces offres ne sont que temporaires. Ces taux plus élevés ne s’appliquent que pendant la période de souscription au bon d’État, qui se termine le 1er septembre.
Règles européennes
À noter : contrairement à AXA Bank et Argenta, Beobank fait partie du club des 13 banques où l’on peut souscrire au bon d’Etat. Avec son nouveau compte à terme, elle veut offrir une alternative similaire qui nécessite moins de paperasserie.
- Dans son entretien avec De Tijd, Beobank dit se référer aux règles européennes de la MiFID (Directive concernant les marchés d’instruments financiers). Celles-ci obligent les banques à établir un profil de risque des clients (nouveaux et inexpérimentés) s’ils souhaitent investir une partie de leur capital dans le bon d’État.
- « Contrairement aux bons d’État, les obligations liées à la MiFID ne s’appliquent pas aux comptes à terme, car il s’agit de produits d’épargne. Nous allons donc proposer des bons d’État à ceux qui le souhaitent vraiment, mais nous orienterons bientôt les autres clients vers cette alternative », a déclaré un employé de Beobank.
(OD)