1 Belge sur 8 vit en dessous du seuil de pauvreté (et beaucoup d’autres risquent de s’y retrouver)

Dans sa note annuelle, la Fondation universitaire pour la pauvreté décrit combien de Belges vivent sous le seuil de pauvreté, mais aussi combien risquent de s’y retrouver.

En résumé : 12,7 % des Belges vivent dans un ménage sous le seuil de pauvreté. Il existe cependant de grandes différences selon les régions.

  • C’est dans la région de Bruxelles-Capitale que ce nombre est le plus élevé. Là, 25,4 %, soit plus d’une personne sur quatre, vivent sous le seuil de pauvreté.
  • En Région wallonne également, le chiffre est supérieur à la moyenne belge. Il concerne 17,3 % des habitants.
  • En Région flamande, le chiffre est nettement inférieur. Seuls 7 % des résidents y vivent sous le seuil de pauvreté.

Diminution par rapport à 2020

À noter : Le risque de tomber dans la pauvreté a diminué en 2021 par rapport à 2020.

  • Selon l’annuaire de la pauvreté, cela est dû au fait que le seuil de risque de pauvreté est inchangé. Il est déterminé par les revenus. Lorsque ceux-ci augmentent, la limite augmente également.
  • Pendant la pandémie de COVID, les revenus ont chuté. Toutefois, le gouvernement a pris des mesures pour compenser cette situation. En conséquence, le seuil de pauvreté est resté plus ou moins inchangé.
  • En Belgique, la limite de risque est de 15.513 euros par an pour une personne seule. Cela représente un revenu de 1.293 euros par mois.
  • Pour un ménage composé de deux enfants et de deux adultes, la limite est de 2.715 euros par mois. 

Une image incomplète

Mais : le seuil de pauvreté ne donne pas une image complète de la situation.

  • Les personnes se situant juste au-dessus de la limite ne seraient pas exposées au risque de pauvreté selon la définition actuelle. Dans la pratique, cependant, c’est encore souvent le cas, selon la Fondation.
  • 22,4 % de l’ensemble des Belges seraient exposés au risque de pauvreté. C’est presque le double de ceux qui se trouvent déjà sous le seuil.
  • Les dettes provenant de prêts ne sont pas non plus prises en compte. D’autre part, les obligations, l’épargne et les actions qu’une personne possède ne sont pas non plus prises en compte.

MB

Plus