Forbes publie chaque année le classement des personnes les plus riches au monde, dominé par les Américains. Voici donc les 10 Américains les plus riches.
10. Sergey Brin (47,5 milliards de dollars, soit 40,74 milliards d’euros)
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Sergey Brin est l’un des fondateurs de Google avec Larry Page, qu’il a rencontré à l’université à Stanford. Ensemble, ils ont créé Google en 1998. Une compagnie qui leur a permis de devenir milliardaires en quelques années: Brin, d’origine russe, est le 13e homme le plus riche du monde selon le classement Forbes, et sa fortune devrait encore être revue à la hausse d’ici l’année prochaine. Brin a été le président d’Alphabet, la compagnie parente de Google, et a supervisé les activités de X, le laboratoire secret de Google qui travaille sur les projets les plus ambitieux et innovants de la compagnie. Plus excentrique que Page, moins en vue dans les médias et occupant un rôle moins exposé que son vieil ami, il s’investit également dans des œuvres philanthropiques, lui qui n’est payé qu’un dollar par an pour son travail chez Google.
9. Larry Page (48,8 milliards d’euros, soit 41,85 milliards d’euros)
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Il est le visage de Google. S’il a cofondé l’entreprise avec Sergey Brin, il est le CEO d’Alphabet depuis 2015, après avoir été celui de Google jusque 2001. C’est lui qui s’est rendu par exemple à la rencontre entre Donald Trump et les grands patrons des entreprises technologiques, en compagnie notamment de Jeff Bezos ou Tim Cook. Il continue pourtant de n’être payé qu’1$ par an, comme Brin, tirant l’essentiel de ses revenus des bénéfices dégagés par Google chaque année.
8. Michael Bloomberg (50 milliards de dollars, soit 42,83 milliards d’euros)
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Une autre belle success-story que celle de Michael Bloomberg. L’homme d’affaires s’est également retrouvé maire de New York entre 2002 et 2013. Il est surtout le fondateur de Bloomberg L.P, groupe financier américain, qui propose ses services aux professionnels du monde de la finance, et qui est également une agence de presse (avec notamment l’hebdomadaire réputé Bloomberg Business). Et ce alors qu’il n’était qu’à la base… simple employé de banque. Flairant les bons coups, Bloomberg s’est construit un réel empire financier, qui lui permet d’être la 11e personne la plus riche du monde selon Forbes.
Il possède des maisons aux 4 coins du globe (à Londres, aux Bermudes…), mais cela ne l’empêche pas de s’investir dans d’autres causes. Il est régulièrement cité comme un possible candidat pour la Maison-Blanche: il a failli se lancer dans la course contre Hillary Clinton et Donald Trump lors des dernières élections américaines. Si tel était le cas, il pourrait compter sur sa fortune personnelle pour financer sa campagne. Une fortune qu’il utilise également dans des causes qui lui tiennent à cœur: Michael Bloomberg a notamment investi plus de 5 milliards de dollars dans la lutte contre les armes à feu ou le réchauffement climatique ces dernières années.
7. Larry Ellison (58,5 milliards de dollars, soit 50,15 milliards d’euros)
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Dixième homme le plus riche du monde, Larry Ellison est le cofondateur d’Oracle, ce qui fait de lui l’un des hommes incontournables du monde de l’informatique.
Dans l’ombre de Microsoft, son entreprise spécialisée notamment dans les softwares, les applications et les bases de données (pour les entreprises) s’est fait sa place, engrangeant près de 37 milliards de dollars de chiffres d’affaires en 2017 (soit environ 31,78 milliards d’euros). S’il n’est plus PDG d’Oracle depuis 2014, il en possède toujours un peu plus de 24% du capital et reste directeur de la technologie, ce qui lui permet de conserver un œil sur les activités de son « bébé ». Il a également investi 9,3 milliards de dollars (environ 7,99 milliards d’euros) dans le rachat de la compagnie Netsuite, spécialisée dans le Cloud Computing.
Mais à côté de ça, Elisson (qui ne fait pas vraiment ses 73 ans!) adore investir son argent dans l’art, les activités nautiques (il possède deux yatchs et sponsorise le bateau américain pour la Coupe de l’America), et dans les activités philanthropiques: il a déjà investi des plusieurs centaines de millions de dollars dans la recherche scientifique notamment. Fier de sa fortune, il possède également une île à Hawaï (appelée Lanai), dans laquelle il a investi plus de 300 millions de dollars (environ 270 millions d’euros) pour en faire un destination de tourisme écolo. Pourquoi pas après tout…
6. David Koch (60 milliards de dollars, soit 51,42 milliards d’euros)
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Il possède Koch Industries avec son frère aîné Charles. Il était le vice-président exécutif de cette compagnie créée par son père et dont il a hérité à la mort de ce dernier en 1967. « Était » car il a décidé de quitter ses fonctions pour des raisons de santé début juin (voir tweet si-contre). Il possède toujours 42% des parts de cette entreprise toutefois.
Si le nom de Koch Industries ne vous dit rien, il s’agit tout de même de la plus grosse société américaine non cotée en Bourse, dont le chiffre d’affaires annuel dépasse les 100 milliards de dollars (soit environ 85 milliards d’euros). Le père de Charles et David Koch a fait fortune grâce à une technique de raffinage du pétrole dans les années 1950. La pétrochimie reste l’une de leur principale branche d’activité, mais les deux frères Koch (à prononcer « Kok ») ont diversifié leur entreprise ces dernières années: engrais, moquette, plastiques, élevage, ils touchent à tout. Ils possèdent par exemple la licence mondiale pour le Lycra.
David Koch (9e personne la plus riche du monde selon Forbes), tout comme son frère, est très investi dans la politique américaine. Ou du moins l’était, encore une fois. Après avoir été l’un des principaux donateurs du mouvement des Républicains, David Koch a décidé de prendre du recul dans la vie politique, également pour des raisons de santé. Du moins officiellement: David Koch serait en désaccord avec Donald Trump, notamment concernant sa politique sur l’immigration et sur le libre-échange.
5. Charles Koch (60 milliards de dollars, soit 51,42 milliards d’euros)
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On pourrait presque faire un copier-coller du texte écrit ci-dessus pour son petit frère. Charles Koch occupe toutefois une place plus importante dans la hiérarchie au sein de l’entreprise créée par son père, Koch Industries: il en est le directeur général et le président du conseil d’administration. Des postes qu’il va conserver du haut de ses 82 ans, alors que son petit frère a décidé de prendre du recul pour des raisons de santé. Charles Koch possède également 42% des parts de l’entreprise, comme son frère. Leur fortune est estimée au même montant par Forbes, ce qui leur permet de faire partie des 10 hommes les plus riches du monde selon le classement établi annuellement.
Les frères Koch ont dernièrement financé une campagne de publicité pour critiquer les récentes décisions de Donald Trump concernant les tarifs douaniers. « L’administration Trump a pris des mesures incroyablement positives pour l’économie américaine, mais les droits de douane vont entamer ces progrès et pénaliser inutilement le potentiel de toute notre économie », a fait savoir le président du groupe Americans for Prosperity, groupe financé par… les frères Koch. Mais à côté de cela, les Koch vont également investir de l’argent dans une campagne pour promouvoir… les coupes budgétaires annoncées par le président américain, qui seraient bénéfiques pour le pays et la classe moyenne américaine.
4. Mark Zuckerberg (71 milliards de dollars, soit 60,83 milliards d’euros)
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Faut-il encore présenter Mark Zuckerberg? Le patron de Facebook est le plus jeune des 20 personnes les plus riches du monde selon le classement établi par Forbes. Du haut de ses 34 ans, il pèse 71 milliards de dollars, ce qui en fait la 5e personne la plus riche au monde. Les récents scandales qui ont touché Facebook, son « bébé » fondé en 2004, n’ont pas entamé sa fortune personnelle: la fortune de Zuckerberg est même désormais estimée à 74 milliards de dollars (63,66 milliards de dollars) par Forbes.
Si son image a été dernièrement écornée, Zuckerberg a tenté de se défendre face aux pratiques jugées illégales de sa compagnie suite au scandale Cambridge Analytica: il est allé plaider sa cause devant le Parlement européen et le Congrès américain notamment. De quoi l’entraîner pour le destin politique que beaucoup lui prêtent… En attendant, Zuckerberg continue d’investir une partie de sa fortune personnelle dans des activités philanthropiques: il a notamment annoncé il y a quelques années qu’il léguerait 99% de ses actions Facebook à des œuvres philanthropiques. Ce qui représente plusieurs dizaines de milliards de dollars, tout de même.
3. Warren Buffett (84 milliards de dollars, soit 71,97 milliards d’euros)
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On entre ici dans le top 3 dans hommes les plus riches du monde avec Warren Buffet, surnommé « l’Oracle d’Omaha ». Il s’agit d’un des hommes d’affaires les plus brillants de ces dernières années, tout simplement, qui bénéficie également d’une bonne cote de sympathie auprès de l’opinion publique. Son histoire a déjà été racontée maintes et maintes fois: fils d’un courtier en Bourse, il a acheté ses premières actions à 11 ans. Le début d’une prodigieuse success-story et d’investissements tous plus rentables les uns que les autres.
Aujourd’hui, il dirige la compagnie d’investissement Berkshire Hathaway, qui possède plus de 60 autres compagnies dont Duracell ou l’assureur Geico, la deuxième plus grande compagnie d’assurance des États-Unis. Buffet a créé en 2010 le Giving Pledge (« Promesse de dons » en français), pour encourager les personnes les plus riches du monde à investir leur fortune dans des œuvres philanthropiques. Les signataires de cette charte doivent s’engager à verser au moins 50% de leur fortune en ce sens. Buffet incarne parfaitement ce mouvement de philanthropie, puisqu’il reverse la majeure partie de sa fortune.
2. Bill Gates (90 milliards de dollars, 77,12 milliards d’euros)
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On peut écrire la même chose que pour les personnes précédemment citées: faut-il encore présenter Bill Gates? Le fondateur de Microsoft a été l’homme le plus riche du monde pendant des années: de 1996 à 2007 sans discontinuité, puis ponctuellement par la suite (2009, 2014, 2015, 2016, 2017). Il a « perdu » sa première place en 2018, largement dépassé par Jeff Bezos. Mais l’essentiel est ailleurs pour Bill Gates. À 62 ans, il investit depuis des années dans sa fondation caritative plutôt que dans les affaires.
La Fondation Bill et Melinda Gates lutte contre la pauvreté dans le monde et est un acteur incontournable de l’aide humanitaire: avec un budget de 5 milliards de dollars (environ 4,3 milliards d’euros), elle pèse plus lourd que l’Organisation mondiale de la santé, rien que ça! Bill Gates siège toujours au conseil d’administration de Microsoft, mais n’en possède plus qu’1% des parts: cela fait 10 ans cette année (en 2018), qu’il a décidé de quitter la direction de l’entreprise qu’il a fondée en 1975. La majeure partie de sa fortune est désormais investie dans les œuvres philanthropiques.
1. Jeff Bezos (112 milliards de dollars, soit 95,95 milliards d’euros)
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Son arrivée à la tête du classement des personnes les plus riches du monde a été un coup de tonnerre cette année. Il faut dire que Jeff Bezos est la première personne à posséder une fortune dépassant les 100 milliards de dollars (environ 85,98 milliards d’euros). Et ce n’est qu’un début: l’année 2018 s’annonce exceptionnelle pour Amazon et donc Bezos, dont la fortune est estimée en juin à… 140 milliards de dollars (environ 120,18 milliards d’euros). Des chiffres qui donnent le tournis.
Son histoire est également connue de tous: c’est dans un garage qu’il a fondé Amazon en 1994. Une entreprise dont il détient désormais 16% du capital et dont il est toujours le PDG. L’entreprise de commerce en ligne reste la principale source de revenus de son fondateur, qui a également racheté le Washington Post en 2013 et s’est lancé dans le projet fou de coloniser la Lune avec Blue Origin, l’entreprise aérospatiale qu’il a fondée en 2015.
Contrairement à d’autres milliardaires de ce classement, Bezos n’est pas réputé pour ses activités philanthropiques. Amazon est même régulièrement pointé du doigt pour les conditions de travail et les salaires de ses employés. Il est toutefois en première ligne de la lutte contre Donald Trump, par le biais notamment du Washington Post.