L’observatoire bruxellois de l’emploi et de la formation, view.brussels, a publié ce vendredi sa liste officielle de fonctions critiques, pour lesquelles les employeurs peinent à recruter. Elle compte cette année 112 métiers, soit 12 de plus que l’an dernier.
Treize de ces fonctions n’avaient encore jamais figuré dans la liste: médecin, dentiste, diététicien, assistant en soins hospitalier, technicien des méthodes de production, conseiller fiscal, chef éducateur ou éducateur chef de groupe, webdeveloper, responsable callcenter, peintre en carrosserie, ouvrier spécialisé dans la rénovation des bâtiments, gérant de restaurant et cuisinier service traiteur.
La plupart des professions reprises dans l’inventaire s’y trouvent déjà depuis plusieurs années, comme les professeurs, le personnel soignant ou les informaticiens. Les instituteurs dans le maternel disparaissent par contre de la liste, tout comme les directeurs ou responsables du personnel, employés d’agence immobilière, mécaniciens de poids lourds, maçons, ouvriers magasiniers, barmans et concierges d’immeubles.
Quid des effets de la crise du coronavirus?
La pénurie de main-d’œuvre qualifiée pourrait s’intensifier dans plusieurs métiers essentiels mis en avant par la crise du Covid-19, en particulier ceux de la santé, du social et de l’enseignement, souligne l’agence bruxelloise pour l’emploi Actiris.
L’analyse ne prend cependant pas encore la crise en compte. Les secteurs de l’horeca, du commerce ou de la construction, particulièrement fragilisés par la crise, seront probablement touchés.
Actiris a publié en même temps la liste des formations et études liées aux fonctions critiques. Dans certains cas, les chercheurs d’emploi qui se lancent dans ces programmes peuvent bénéficier d’allocations de chômage.