Voici comment la Station spatiale internationale (ISS) pourrait disparaitre

Depuis quelque temps déjà, la Station spatiale internationale (ISS) soulève de nombreuses questions. L’appareil devrait rester en orbite jusqu’en 2024 (voire en 2028) avant d’être mis hors service. Alors que l’ont craint que l’appareil ne finisse par échouer quelque part sur la Terre en détruisant tout sur son passage, il semblerait qu’on ait enfin levé le voile sur la façon dont l’ISS pourrait être détruite. 

Voilà près de 22 ans que l’ISS a été placée en orbite. Mais tout ce qui est envoyé un jour dans l’espace finit toujours par revenir sur Terre ou… par disparaître. 

D’après la revue spécialisée Space.com, la NASA pourrait procéder à la mise hors service de l’ISS en y mettant le feu.

Pourquoi? Cette méthode détruirait la quasi-totalité de l’engin et seuls quelques débris finiraient par retomber sur Terre. C’est en tout cas la piste privilégiée par la NASA et Roscosmos, l’agence spatiale russe, qui estiment que cette option est la plus sure. 

Comment ?Le but serait alors de rediriger la station spatiale vers la Terre et de faire en sorte que celle-ci s’enflamme une fois qu’elle a pénétré dans l’atmosphère. Les débris restants, eux, devraient retomber dans l’océan Pacifique Sud.

2024 ou 2028?

Les experts étudient les différentes possibilités qui se présentent à eux depuis un certain temps déjà. En 2017, un groupe d’ingénieurs issus de la NASA et de Roscosmos avait présenté un document qui proposait plusieurs ‘options d’élimination’ lors du Congrès international de l’Astronautique en 2017. Leur travail s’est basé sur les procédures de désorbitation menées sur la station spatiale russe Mir en 2001, alors que la station spatiale internationale est environ trois fois plus lourde.

Si cette piste semble privilégiée, on ignore toutefois encore quand précisément la station ISS sera mise hors service. Pour l’instant,  les opérations de l’ISS se poursuivront au moins jusqu’en 2024, voire jusqu’en 2028. Et en raison de la nature internationale de la station –  qui repose sur un partenariat entre les États-Unis, la Russie, le Canada, le Japon et les nations participantes de l’Agence spatiale européenne –  cette décision  dépendra toujours de facteurs tant de nature politique que technique. 

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