L’Ukraine bombarde les troupes nord-coréennes en Russie, pour la première fois depuis leur déploiement


Principaux renseignements

  • Les autorités ukrainiennes ont déclaré avoir bombardé des troupes nord-coréennes positionnées en Russie.
  • Les frappes ont visé les unités de Pyongyang dans la région de Koursk, ce qui a suscité des critiques de la part des États-Unis et des alliés occidentaux de l’Ukraine.
  • C’est la première fois depuis leur déploiement que les troupes nord-coréennes sont touchées par les forces ukrainiennes.

Les autorités ukrainiennes ont déclaré avoir bombardé des troupes nord-coréennes positionnées en Russie pour la première fois depuis leur déploiement dans la zone de conflit.

Les frappes auraient visé les unités de Pyongyang dans la région de Koursk, ce qui a suscité des critiques de la part des États-Unis et des alliés occidentaux de l’Ukraine. Les services de renseignement des États-Unis, de la Corée du Sud et de l’Ukraine estiment que Moscou a conclu un accord avec Pyongyang en vue d’envoyer jusqu’à 12 000 soldats nord-coréens pour renforcer ses forces en Ukraine.

Pression accrue sur les défenses ukrainiennes

Andrii Kovalenko, chef de la branche de contre-désinformation du Conseil de sécurité ukrainien, a confirmé ces attaques sur Telegram, indiquant que des troupes nord-coréennes avaient été bombardées dans la région de Koursk, sans fournir d’autres détails. Les gouvernements occidentaux s’attendent à ce que ces soldats nord-coréens soient déployés dans la région frontalière de Koursk, où une incursion ukrainienne au cours des trois derniers mois a entraîné la première occupation du territoire russe depuis la Seconde Guerre mondiale, ce qui a mis le Kremlin dans l’embarras.

La situation sur le champ de bataille

L’efficacité au combat et l’expérience des troupes nord-coréennes restent incertaines, mais leur déploiement ajoute à la situation déjà difficile du champ de bataille de l’Ukraine. Les défenses ukrainiennes, en particulier dans la région orientale de Donetsk, subissent une pression croissante de la part de l’offensive prolongée de la Russie, qui dure depuis près de 1 000 jours.

Les avancées russes se sont récemment accélérées, avec des gains allant jusqu’à 9 kilomètres dans certaines parties de Donetsk, selon le ministère britannique de la défense. Malgré des pertes importantes, la Russie continue de reconstituer ses forces grâce à une campagne de recrutement persistante, ce qui lui permet de maintenir la pression sur les positions ukrainiennes.

Les alliés occidentaux de l’Ukraine et leur soutien militaire

La Russie a dominé l’initiative sur le champ de bataille en Ukraine au cours de l’année écoulée. Les responsables ukrainiens ont à plusieurs reprises exprimé leur frustration face aux retards dans la réception du soutien militaire occidental. Début octobre, les forces russes ont réussi à expulser les troupes ukrainiennes de Vuhledar, une ville stratégiquement importante dans l’est de l’Ukraine.

Cette victoire a constitué un revers important pour les défenses ukrainiennes dans l’est du pays. Les cibles probables de la Russie pour l’avenir sont le centre logistique clé de Pokrovsk et la ville stratégiquement vitale de Chasiv Yar. Entre-temps, la Russie poursuit ses attaques aériennes à longue portée visant des zones civiles en Ukraine.

Attaques récentes et urgence d’une action décisive

Mardi matin, une attaque sur la ville de Zaporizhzhia, dans le sud du pays, a fait six morts et 16 blessés, selon le gouverneur de la région, Ivan Fedorov. Andrii Yermak, chef du bureau présidentiel ukrainien, a souligné l’urgence d’une action décisive pour mettre fin à ces attaques russes. Il a appelé les alliés occidentaux de l’Ukraine à adopter une position plus ferme sur la situation.

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