Donald Trump a décidé de prolonger jusqu’à la fin de l’année la « pause » de la délivrance des cartes vertes et de l’étendre à de nombreux visas de travail, a annoncé lundi un haut responsable américain.
Pour ce responsable qui s’exprimait sous couvert d’anonymat, cela devrait ouvrir environ 525.000 emplois à des Américains.
« La priorité du président, c’est de remettre les Américains au travail », a-t-il expliqué.
Le taux de chômage a bondi à 13,3% de la population active en mai, contre 3,5% en février, en raison des mesures de confinement prises pour lutter contre la pandémie de nouveau coronavirus.
Confronté à cette hausse brutale, le président républicain avait décidé il y a deux mois de suspendre pour 60 jours la délivrance des « green cards », qui offrent un statut de résident permanent aux Etats-Unis, mais n’avait pas touché aux visas de travail temporaire.
Un nouveau décret prolongera cette « pause » jusqu’au 31 décembre et inclura plusieurs types de visas, dont les H1B particulièrement utilisés dans le secteur des hautes technologies, ou les visas de transfert inter-compagnie utilisés pour certains contrats expatriés.
Sont également visés les visas H2B pour les travailleurs saisonniers, y compris ceux de l’industrie hôtelière, à l’exception de ceux de l’agriculture, de l’industrie alimentaire et des professionnels de la santé.
L’ordonnance limitera les visas d’échange à court terme J-1, une catégorie qui comprend les étudiants universitaires et les jeunes filles au pair étrangères qui s’occupent d’enfants. Les professeurs et les universitaires ne sont pas inclus dans l’ordonnance. Il sera possible de demander des exemptions.
Les visas L pour les cadres et autres employés clés des multinationales seront également suspendus.
Lire aussi: